
La chasse et l' élevage
Bien que la viande ne soit pas l’aliment le plus commun, la chasse et l’élevage sont des activités plus ou moins importantes des peuples de Catchaluk. La viande est souvent considérée par les peuples de Catchaluk comme une denrée de luxe. A l’exception notable des cutchakans et dans une moindre mesure des iktomis et oxotllis, il est rare de consommer plus de 4 fois par semaine et pour certains peuples, cette dernière est réservée à l’élite ou à certaines occasions spéciales. La consommation de viande est d’ailleurs souvent une marque de distinction entre la noblesse et le peuple surtout chez les zacoalts, atlecs ou aweches où la noblesse a une alimentation bien plus carnée.
La chasse et l’élevage ne sont cependant pas limités à la question de la consommation de viande. Ces activités permettent aussi de récolter tout un ensemble de produits très importants comme les plumes, les peaux, la laine, les os… mais aussi parfois de domestiquer certaines espèces pour la réalisation de tâches spécifiques ou simplement pour l’apparat.
La chasse
La pratique de la chasse
Il existe de nombreuses approches de la chasse. Dans certains cas : oxotllis, cutchakans, tucoyas et parfois tiguis, elle est une activité réalisée par des professionnels qui apporteront le fruit de leur chasse à l’ensemble de leur village. A noter que chez les tiguis la chasse est très secondaire et a surtout pour rôle de capturer diverses espèces d’oiseaux pour en utiliser les plumes.
Chez les zacoalts, iktomis et dans une moindre mesure atlecs, akoutlals et aweches, on constate une triple pratique de la chasse. Tout d’abord on trouve une chasse pratiquée par des professionnels qui iront vendre le produit de leur chasse sur les marchés. Très souvent les chasseurs auront certaines spécialités (oiseaux pour leurs plumes, grands mammifères…). La seconde pratique de chasse est une chasse plutôt vivrière et est pratiquée au sein des familles. Elle vise principalement de petits oiseaux comme des cailles, canards voire des oies…) et est pratiquée avec plus ou moins d’adresse et de légalité. La troisième chasse, enfin est une chasse de plaisir pratiquée par les nobles zacoalts mais aussi dans une moindre mesure par la noblesse aweche, iktomie et par certains paretches atlecs. Ce type de chasse vise souvent de gros mammifères qui seront ensuite consommés lors de banquets.
Pour ce qui est de la méthode en elle-même, la chasse peut revêtir plusieurs formes :
-la chasse classique : la méthode la plus simple et la plus courante est de chasser en petits groupes à l’aide de diverses armes adaptées au gibier. Parmi ces armes on peut trouver les lances, flèches, javelines, frondes, bâtons de jets, filets et bolas. La sarbacane est aussi utilisée pour chasser les oiseaux ou parfois de plus gros gibiers à l’aide de poisons. Cette dernière méthode est surtout utilisée par les oxotllis.
-la chasse en grand groupe : ce type de chasse est caractéristique des atlecs, aweches, pochtans et dans une moindre mesure mapanitls. Elle est souvent réalisée une fois par an ou tous les 2 ou 3 ans. Dans ce cas tous les habitants d’un village se réunissent et forment une grande chaine pour rabattre les animaux sauvages. Cette méthode permet non seulement de chasser une grande quantité d’animaux dont la viande sera distribuée entre les participants mais aussi de réguler le nombre de prédateurs.
-le piégeage : il s’agit d’un type de chasse très courant et apprécié car à la fois simple et peu contraignant. Il repose sur l’usage de pièges pour capturer divers animaux le plus souvent morts. On trouve une grande variété de pièges allant de la simple fosse garnie ou non de piques et recouverte de branchages à des pièges plus complexes comme des collets, ou pièges qui une fois déclenchés libèrent la flèche d’un arc maintenu sous tension en passant par les assommoirs. Un des pièges les plus emblématiques est le piège à tension. De tailles et de formes très variables, ils libèrent un bras garni de piques allant de la taille d’une main à celle d’un avant-bras. Une autre forme de piégeage très efficace est celle des filets à oiseaux. Revendiqués par les aweches et akoutlals, il s’agit de grands filets dressés au-dessus des eaux peu profondes des lacs et mares dans le but de capturer divers oiseaux lacustres.
Les limites de la chasse
Bien que la chasse soit une activité importante pour l’alimentation de certains peuples, la plupart des populations de Catchaluk se sont bien rendu compte que les animaux sauvages ne sont pas une ressource inépuisable. Ainsi on retrouve chez tous les peuples un certain nombre de règles officielles ou tacites encadrant cette pratique. Ces règles passent par plusieurs points :
-l’interdiction de la chasse des femelles enceintes : c’est une approche quasi universelle, chasser une femelle enceinte est vu comme un acte grave interdit au moins moralement par tous les peuples. Chez les oxotllis, tucoyas ou cutchakans, braver cet interdit serait vu comme une chose stupide que personne n’irait enfreindre même en cas de très grande faim. S’y abandonner serait souvent source d’un profond mépris de la part de toute sa communauté. Chez les atlecs, aweches, zacoalts, iktomis ou akoutlals cela est puni souvent assez gravement par la loi ou la coutume. Il n’y a que chez les tiguis que l’acceptation d’une telle infraction est plus grande dès lors qu’elle relève bien d’une erreur.
-des périodes de chasse : les peuples de Catchaluk se sont tous imposés eux même des périodes de chasse réservées à certains animaux. Drastiquement contrôlées chez les atlecs, aweches, akoutlals, mapanitls et toxcecs où leur infraction est punie par la loi, elles n’en restent pas moins appliquées partout. Cette régulation est d’autant plus simple dans les petites communautés où la chasse et les produits de la chasse sont des activités communes.
-des interdictions temporaires : cette pratique est très courante chez les atlecs, aweches, mapanitls, toxcecs, iktomis et à une échelle plus locale chez de nombreux oxotllis. Lorsqu’une espèce vient à devenir rare les autorités qui en sont informées vont interdire durant un certain temps la chasse de certaines espèces. Toute infraction serait gravement punie.
-les rééquilibrages : cela peut avoir plusieurs raisons mais cette pratique se retrouve surtout chez les iktomis, atlecs, aweches et zacoalts. Lorsque certaines espèces deviennent trop invasives ou que les prédateurs sont trop nombreux, ces peuples vont lever nombre d’interdictions relatives à la chasse et organiser des battues pour rééquilibrer les populations animales.
-la réservation de la chasse : à la fois levier indirect mais aussi outil de prestige social, l’activité de la chasse est partiellement limitée à une certaine caste de la population chez les atlecs, zacoalts ou encore aweches. Pour ces peuples, la chasse surtout celle au gros gibier (pécaris, cervidés, antilocapres…) est une activité réservée à la noblesse ou pour les atlecs, à des chasseurs la servant. Prestige farouchement défendu, toute infraction sera extrêmement punie parfois même de mort.
-le respect des zones de chasse : c’est une coutume quasi universelle. Sauf en cas d’extrême nécessité il est extrêmement mal vu de chasser dans le territoire d’un autre (autre village, tribu, peuple…). Cela peut facilement amener la colère des populations locales ou au non-respect de certaines règles. Dans les faits une tolérance est souvent admise mais cette dernière concernera surtout le petit gibier (lapins, oiseaux…).
D’un point de vue pratique, on constate que le respect des règles de la chasse dépend en grande partie de la taille et de la cohésion des communautés. Au sein des petites communautés très soudées (oxotllis, tucoyas, tiguis, akoutlals…) on constate que la seule pression sociale suffit généralement à faire respecter ces règles. Ce respect est d’autant plus simple que toute le monde partage le repas et sait ce que font les chasseurs. Dès lors que les communautés grandissent le respect de ces règles est souvent bien plus strictement encadré mais on constate aussi plus de débordements. Cela peut avoir plusieurs sources comme la méconnaissance des règles de chasse, une plus faible pression sociale ou un intérêt commercial. Pour pallier à cela les zacoalts font le plus souvent confiance aux autorités locales et certains notchapas ont à leur service des garde-chasse dont la principale activité est de surveiller la population de gibier et parfois de veiller au respect des règles. Ces derniers ont cependant une activité qui se limite aux zones où le notchapa et la noblesse iront chasser. L’Empire Atlec, lui, s’est doté de personnes ayant une charge paretche dont la tâche est de veiller spécifiquement non seulement au respect des règles de la chasse mais aussi à l’évaluation des populations animales. Ils sont généralement 3 à 6 par province.
L' élevage
L’élevage est une activité très inégalement pratiquée par les peuples de Catchaluk. Elle est absente des cultures oxotllies et tucoyas et reste très marginale chez les tiguis et akoutlals. Cette activité est par contre très présente mais pour des raisons différentes chez les yapanecs, cutchakans, iktomis, pochtans, atlecs et aweches. Aussi bien pratiqué dans le cadre professionnel que familial, l’élevage est limité à un nombre d’espèces très réduite. Certaines espèces ayant un rôle purement de compagnie comme l’ocelot ou destinées à être mise dans des zoos ne seront pas présentées.
Les chiens
Les chiens sont élevés de longue date par divers peuples de Catchaluk. Si leur origine fait débat, ils partagent le quotidien de nombreux peuples (atlecs, aweches, zacoalts, tiguis, iktomis et cutchakans). Plus ou moins présent selon les peuples, ces chiens peuvent avoir de nombreuses utilités comme protecteur, aide à la chasse, animal de compagnie… mais très souvent ils sont aussi élevés à des fins alimentaires. Bien que présent sur un très vaste territoire on ne trouve aujourd’hui que quatre espèces de chiens.
-le choïle : il s’agit d’un petit chien (25-35 cm au garrot pour 10-15gk), sans poils, aux oreilles légèrement retombantes avec un museau relativement court. Plutôt dodu, ce chien a la réputation d’avoir mauvais caractère et d’être plutôt bête. Il est pour ainsi dire exclusivement élevé pour sa viande grasse et savoureuse. Il arrive qu’il soit choisi comme animal de compagnie.
-le xoloitze : il est le grand chien (60-70 cm au garrot pour 25-35kg) le plus commun. Plutôt élancé, il possède des oreilles droites et une silhouette plutôt élancée et un museau long et pointu. Si la majorité est sans poils laissant apparaitre une peau noir et nue, une sous-espèce à poils courts semble peu à peu voir le jour chez les Iktomis. Il est élevé pour sa viande, comme aide pour la chasse ou parfois animal de compagnie.
-l’imao : il est une espèce de chien qui aurait vu le jour chez les tiguis, il s’agit d’un grand chien (65-75 cm au garrot pour 30-40kg). Il possède un pelage plutôt léger sur le corps et mi-long sur la tête et le poitrail souvent de couleur brune, beige ou noire, des oreilles légèrement retombantes et des pattes palmées. Connu pour son extrême fidélité, ce chien s’avère être un bon nageur et est utilisé tant pour la surveillance des villages que, de manière occasionnelle, lors de raids. Il est extrêmement mal vu de manger ce chien chez les tiguis.
-le puza-pek : ce chien (45-60 cm au garrot pour 14-22 kilos) est une espèce très primitive en usage chez les cutchakans et partage de nombreux traits avec les coyotes. Il possède cependant un pelage plus court que ce dernier, un museau plus court, un pelage souvent noir et blanc (avec parfois du gris et du brun) ainsi qu’une taille légèrement inférieure. Ce chien est surtout utilisé pour la chasse et la garde des troupeaux. Lors des voyages il arrive qu’il porte de petits travois avec du matériel léger mais cela reste rare. Il n’est mangé qu’en cas d’absolue nécessité.
-le macharci : il s’agit d’un chien relativement petit (39-45cm au garrot pour 12-16kg), plus long que haut et relativement court sur pattes. Ses oreilles sont tombantes, relativement courtes et il possède un poil mi-long. Il est surement l’espèce connaissant la plus grande variation de robes allant du beige au roux avec parfois un manteau noir sur le dos. Cette espèce serait originaire des montagnes et aurait été élevé par les aweches qui à leur tour l’emmèneront avec eux dans l’Empire Atlec. Se limitant aux plaines de l’ouest il est le chien gardien de troupeaux de lamas par excellence et n’est jamais mangé. Piètre chasseur, il peut s’avérer étonnamment véloce et est parfaitement adapté aux terrains accidentés. Il est de plus réputé pour son obéissance.
Les lamas
Le lama est un animal emblématique des peuples des plaines sèches. Originaire des montagnes il fut probablement domestiqué de longue date par les itzocs avant d’être adopté par d’autres peuples. Aujourd’hui il est un animal élevé par les atlecs, aweches, iktomis et pochtans. Les cutchakans eux ont selectionné une espèce particulière de lama adaptée à leur environnement. S’il fut un temps élevé dans les terres des lacs l’espèce n’y est plus présente pour deux raisons. La première est que lors de leur arrivée, les yapanecs tuèrent les quelques troupeaux retournés à l’état sauvage avec la fuite des aweches. L’élevage des lamas n’y fut pas maintenu car l’animal était trop fortement associé aux itzocs et à l’Empire Atlec. De plus, les populations akoutlales locales n’accordèrent jamais un grand intérêt à l’animal. En effet non seulement elles avaient un régime alimentaire végétarien, mais de plus pour le transport elles privilégiaient toujours les voies lacustres. A noter que l’on peut parfois trouver quelques élevages de lamas dans les communautés mapanitles vivant dans les régions les plus sèches.
Pour ce qui est de son élevage ce dernier se fait autant au sein de grands élevages professionnels qu’au sein des familles. Si les grands élevages disposent de pâturages et de lieux de repos dédiés, pour les lamas des familles ces derniers vivent dans l’ilot familial et n’excèdent que très rarement 2 ou 3. S’ils peuvent être amenés à paître par un membre de la famille, le plus souvent plusieurs familles réunissent leurs lamas sous la charge d’une ou deux personnes (souvent des jeunes) qui s’occuperont d’eux en journée.
Animal phare de l’Empire Atlec, le lama est prisé pour de nombreuses raisons. La première est sa laine. Jugée bien plus précieuse que le coton, la laine des lamas assurent un revenu lors de la tonte annuelle (durant la saison chaude) qu’elle soit vendue telle qu’elle, filée, teinte ou sous forme de tissus. C’est principalement pour cette raison que l’on retrouve de grands élevages de lamas tenus par des professionnels. Ces élevages garantissent des revenus conséquents mais aussi un certain statut social. La seconde raison est que cet animal est un bon porteur. Il est à ce titre très utilisé par les marchands mais aussi par certaines familles pour porter les paquets encombrants mais peu lourds (grands ballots de plume/laine/coton, plantes…). Ce transport se fait généralement via deux sacoches ou paniers d’osiers disposés de part et d’autre de l’animal. A noter que l’utilisation du lama comme animal de transport est limitée car il ne peut pas excéder 20 à 25 kilos de charges. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle un lama ne peut pas être utilisé comme moyen de transport. Enfin le lama est prisé pour sa viande. Viande rouge considérée par beaucoup comme la meilleure des viandes, un lama adulte (130-200kg) peut en fournir 55 à 85 kilos. L’animal est cependant bien plus précieux vivant que mort et la consommation de sa chair ne se fait que lors de grandes occasions ou si un animal est gravement blessé.
Le lama chanakil
Le lama chanakil est une espèce de lama uniquement élevée par les cutchakans vivant dans les plateaux désertiques des terres mortes et dans les plaines arides du nord et du centre. Cette espèce est bien plus petite que le lama commun (en moyenne 1m40 contre 1m70) et son pelage est principalement fauve et blanc même s'il en existe des marrons foncés. Peu apprécié par la plupart des autres peuples il est un piètre porteur du fait de sa taille, il supporte mal d'être loin de ses congénères et sa laine est très courte et cassante ce qui la rend presque impossible à travailler. Demandant très peu d’eau et de nourriture, cette espèce est surtout élevée pour sa viande. Sa peau est aussi très utile aux cutchakans pour la fabrication de vêtements et des tentes.
Les petits animaux alimentaires
On trouve trois animaux dans cette catégorie. Tous les trois sont majoritairement élevés au sein des familles pour être tués et mangés lors des grands évènements.
-le dindon : probablement originaire des jungles de l’est, le dindon fut domestiqué de longue date et est aujourd’hui une espèce que l’on retrouve très souvent chez les zacoalts et iktomis et de manière plus secondaire chez les atlecs, aweches et akoutlals à l’alimentation bien moins carnée. Il tend à se démocratiser chez les tiguis vivant au contact de l’Empire Atlec et des mapanitls. Le dindon est non seulement apprécié pour sa chair, pouvant atteindre jusque 11 kilos, mais aussi pour ses œufs. Il est dit que les variétés de dindons élevés par les iktomis sont d’ailleurs d’excellents pondeurs. Les plumes des dindes et dindons bien qu’utilisées sont assez peut appréciées et jugées sans grande valeur. Des espèces de ce groupe, c’est l’une des seules qui est occasionnellement élevée en grand nombre par des éleveurs professionnels.
-le cobaye : lui aussi originaire des jungles de l’est, on le retrouve dans les familles zacoaltes, atlèques, aweches, iktomies et de manière plus rare oxotllies. Ce petit animal vit généralement dans la maison où il est nourri de restes de table. Parfois simple animal de compagnie, il est surtout apprécié pour sa chair et peut atteindre 1.2kg.
-le canard de barbarie : cette espèce aurait été domestiquée par les akoutlals et il s’agit de la seule espèce de canard domestiquée à ce jour. Souvent maintenu dans des enclos non loin de la maison, il est considéré comme un met particulièrement raffiné réservé aux grandes occasions. C’est surtout durant l’âge d’or de l’Empire Atlec qu’il se répandit hors de la terre des lacs. Présents dans les plaines de l’ouest, il reste cependant bien moins important que le dindon. Il peut atteindre jusqu’ à 6kg.
Les perroquets
On trouve de très nombreuses espèces de perroquets (aras, touis, conures…) et d’autres oiseaux tropicaux élevées (toucans, quetzals, ibis, colibris…). Ces espèces sont recherchées non seulement pour leur compagnie mais aussi et surtout pour leurs plumes colorées. Pour tous les peuples de Catchaluk, les plumes sont un matériau utile et apprécié utilisé en plumasserie. Dans de nombreux cas ces espèces peuvent être chassées et l’on prélève alors les plumes que ce soit sur l’animal mort ou vivant. Cependant les besoins conséquents de ces matériaux dans les grandes villes zacoaltes, atlèques, iktomies ou encore aweches à entrainer le développement d’un élevage des espèces les plus intéressantes. Ces élevages sont presque toujours professionnels et une source de revenus considérables. Ils prennent place dans des volières plus ou moins grandes dont les plus petites sont de simples maisons disposant de fenêtres grillagées, d’une porte en bois et dont le toit est parfois remplacé par un grillage.
L'apiculture
L’apiculture est pratiquée de longue date par presque tous les peuples de Catchaluk. Seules quelques peuplades oxotllies semblent ne pas la pratiquer. Cette pratique vise toujours à produire du miel et parfois les larves d’abeilles seront-elles aussi consommées. Il est à noter que la majorité des espèces d’abeilles élevées sont des espèces sans dard, surtout à l’est. Si les ruches sont parfois récoltées dans la nature, on trouve aussi deux types de ruches artificiels. Les plus communes sont des troncs évidés dont les deux extrémités sont bouchées par des plaques en bois ou de la terre et où l’on trouve une petite ouverture dans la longueur pour laisser entrer les abeilles. Au moment de la récolte l’un des bords de la ruche est ouvert et le miel est récolté. Un autre type de ruche, plus rare et conique est réalisé en osier ou en roseaux. Aliment précieux, le miel est apprécié tant pour ses vertus thérapeutiques que pour son pouvoir sucrant.
