top of page

Les tribus oxotllies

Les oxotllis sont composés d’une myriade de tribus de cultures différentes dont il est difficile de tirer une ensemble commun et cohérent. Chaque culture possède ses particularités et au sein de chaque culture les tribus auront chacune leur mode de fonctionnement. Cette section vise à donner certaines grandes lignes concernant l’organisation des sociétés oxotllies.  

Organisation politique

L’organisation politique des oxotllis est généralement très simple. Dans la majorité des cas les oxotllis forment de petits villages indépendants ayant à leur tête une cheffe souvent nommée yat’ic (plus rarement un yat’ici). Cette yat’ic exercera souvent un pouvoir assez limité et a pour rôle principal celui de s’assurer du bon fonctionnement quotidien de la tribu. Intermédiaire privilégié durant les conflits entre habitants elle tranchera les litiges, et exercera souvent un pouvoir relativement diffus. Parmi ses grandes tâches elle déterminera les périodes des récoltes et leur nature, décidera d’engager ou non un conflit etc… Vivant comme un membre de la tribu, cette cheffe possède le plus souvent quelques attributs la distinguant des autres quand bien même elle exercerait les mêmes tâches.  Souvent l’exercice du pouvoir de la yat’ic se renforcera en période de trouble où elle prendra bien plus de décisions pour son village. Dans les faits il n’y a pas vraiment de limites à ce que peut décider une cheffe mais cette dernière doit toujours veiller à s’assurer d’un soutien minimum au sein de sa tribu. Une yat’ic ne prendra presque jamais de décision massivement rejetée et en contrepartie quand cela arrive, les membres de la tribu l’accepteront à contrecœur. Souvent héréditaire, le choix de la yat’ic sera parfois soumis à un conseil local ou à la volonté du chaman.

Lorsqu’une décision importante doit être prise il n’est pas rare que la yat’ic demande l’avis du chaman ou de membres importants de la tribu (souvent des personnes âgées, parfois uniquement les mères). Cette consultation se fait souvent le soir et est souvent assez informelle. Dans la grande majorité des cas la yat’ic se rangera à l’avis de ses conseillers et au vu de la petite taille des tribus un consensus est souvent très rapidement trouvé. 

Bien que la plupart des tribus oxotllies soient indépendantes, dans plusieurs cultures il n’est pas rare qu’une tribu possède une forte influence locale que ce soit en ayant acquis cette dernière par la force ou par la tradition. Les yat’ic à la tête de ces territoires peuvent alors contrôler plusieurs dizaines de villages voir plus formant de véritables petits royaumes locaux (ou chefferies) nommés yibals et dont la cheffe est appelée jinalt’an. L’influence et les pouvoirs de la jinalt’an dépendront souvent des peuples mais elle recevra généralement un tribut des villages sous sa coupe et prendra les décisions importantes concernant les conflits qu’ils soient internes ou externes. De manière globale les yibals restent très stable

Le juppo

Le juupo est l’accessoire le plus important des yat’ic oxotllis. Il s’agit d’un siège bas tripode ou quadripode, à l’assise arrondie et dont la partie basse représente souvent un animal. Il dispose d’un grand dossier plus ou moins allongé sculpté d’un symbole propre au clan. Ce siège est vu comme un véritable outil de pouvoir et toute décision que la yat’ic prend depuis ce dernier est considéré irrévocable. 

Organisation sociale

L’organisation sociale des tribus oxotllies est très variable. Se pensant à l’échelle des villages, on y retrouve cependant au moins 4 grands éléments distincts.

La majorité du village est composée des diverses familles. Dans la grande majorité des cas ces familles forment un ensemble très soudé et partageant le même niveau de richesse, mangeant et travaillant ensemble. Souvent matriarcale, la famille est très souvent assez peu considérée, les décisions et activités étant pensées à l’échelle de toute la tribu. A ce titre la plupart des tributs oxotllis vivent dans des maisons communes. Chez les garapas, tamomis et zinixtes, les enfants entre 6 et 16 soleils soient tous réunis dans une même maison commune. Une exception notable sont les ustatinas où chaque famille vie séparément. Bien que l’on puisse trouver certaines activités spécialisées comme les médecins, les céramistes, les chasseurs ou les guerriers, tous les membres des familles participent à la majorité des activités notamment les activités agricoles. 

Au sein des tribus deux personnages se distinguent des autres : le chaman et la yat’ic. Le premier vit souvent en marge de la tribu et peut même parfois avoir plusieurs tribus à sa charge. Jouant parfois aussi le rôle de médecin, le chaman est l’une des seules personnes à ne pas participer aux tâches quotidiennes du village. Se nourrissant parfois seul, parfois nourri par le village. Il est une personne centrale dont le rôle est à la fois de conseiller et de rendre le culte mais aussi de participer à l’éducation des enfants souvent lors de périodes de quelques jours qui seront accompagnés de rites. La yat’ic elle vit au sein du village. Souvent elle possède quelques signes distinctifs (labret, nombreux colliers, coiffe etc…) mais il est très rare qu’elle les porte tous au quotidien. Chez la plupart des tribus, la cheffe participe aux tâches quotidiennes du village au moins partiellement et est considérée comme une membre comme les autres dès lors qu’elle n’est pas dans son rôle de yat’ic. Cependant plus la tribu est importante et moins elle participera aux tâches courantes. Cela vaut aussi si la cheffe de village est à la tête d’une chefferie. Dans certaines cultures comme les hulcehs, le chef (ici toujours un homme) ne participe souvent pas aux tâches courantes mais se réserve le droit d’exercer certaines activités. On trouve aussi dans certaines cultures un troisième personnage sortant de la masse des familles, le chef de guerre. On ne retrouve généralement ce dernier que dans les chefferies de plusieurs villages ou dans les villages de grande taille. Bien que pouvant participer aux activités courantes du village il a surtout pour rôle de s’assurer que les combattants de sa tribu et de toutes les tribus alliées sont aptes au combat et, le temps venu, doit diriger les troupes à la bataille.

La plus grande particularité concernant la société oxotllie est la question des sojiilis (captifs). Ce terme est difficilement traduisible mais il se rapproche des notions de captif ou d’esclave. Il s’agit de personnes presque toujours oxotllies ayant été capturées lors de conflits entre tribus (très rarement lors de raids) et qui sont « incorporés de force » dans la tribu du vainqueur. Devant participer aux activités de leur nouvelle tribu ils n’ont cependant pas voix au chapitre concernant les décisions et souvent ils seront soumis à une famille ou directement à la yat’ic. On attend de ces sojiilis qu’ils s’intègrent à leur nouvelle tribu et la fassent vivre comme leur tribu d’origine. L’intérêt de ces captifs est multiple pour le village. Tout d’abord ils permettent à la tribu de grandir numériquement mais aussi de s’affirmer sur les autres par ces captifs, mais aussi cela permet un transfert important de connaissance. En effet la personne apportera alors avec elle ses connaissances et savoir-faire qu’elle mettra au service de sa nouvelle tribu. Très rarement maltraités, ces sojiilis sont un moyen privilégié de passation de connaissance d’une tribu à l’autre avec les mariages intertribaux. Ceci se voit surtout dans les zones ou deux cultures oxotllies se côtoient. L’arrivée de captifs d’autres cultures oxotllies peut par exemple amener à la création, par ces derniers, de divers objets (céramiques, sculptures etc…) mixant les styles des deux cultures. Cela peut donner lieu à un fort métissage culturel à des évolutions linguistiques locales mais certaines tribus voient cela d’un mauvais œil. Dans la très grande majorité des cas les sojiilis se marieront avec un membre de leur nouvelle tribu ce qui les libèrera de leur statut. Dans certains cas notamment chez les oxotllis xibans, hulchehs et certaines tribus garapas, maras et zinixts, ces mariages sont forcés parfois même juste quelques jours après la capture. Dans des cas plus rares le captif sera libéré et autorisé à revenir dans son village d’origine souvent pour se marier avec une personne. Dans tous les cas, il est mal vu qu’une personne ayant été mise en esclavage suite à une défaite lors d’un affrontement officiel revienne dans sa tribu d’origine. La plupart des sojiilis acceptent d’ailleurs volontairement leur sort considérant que cela est dans l’ordre des choses.

Le choix des sojiilis

Au vu de l’importance des sojiilis dans la société oxotllie, deux catégories de personnes sont très prisées. D’abord on trouve celle des jeunes hommes ayant tout juste quitté l’enfance ou sur le point d’atteindre l’âge adulte. En bonne santé, ils peuvent avoir de moins fortes relations avec leur tribu et une fois intégrés pourront défendre leur nouveau village. Les sojiilis les plus précieux sont cependant, et de loin les femmes adultes ayant au moins 25 soleils. La valeur de ces sojiilis est double. D’une part d’un point de vue pratique elles sont en âge de procréer et, si elles s’unissent avec des membres de leur nouvelle tribu, la feront grandir. La seconde vient de l’importance des femmes dans la culture oxotllie. En effet pour ces peuples se sont les femmes qui sont les gardiennes des savoirs. Ainsi une captive adulte maitrisera souvent un ou plusieurs domaines de compétence importants (céramique, tissage, artisanat, mythes et légendes…) et pourra donc apporter son savoir avec elle. 

Justice

La question de la justice est assez simple chez les oxotllis. Les litiges sont tranchés par la yat’ic qui le plus souvent cherchera d’abord un compromis. Parfois entouré de rite, parfois très informel, parfois public, parfois privé le jugement est irrévocable. Dans les cas graves ou complexes, il n’est pas rare que la yat’ic fasse appel au chaman au conseil local ou à quelques anciens pour l’aider à trancher.  Les procès peuvent se baser sur de nombreuses preuves comme des témoignages ou preuves matériels. En cas d’incertitude pour les crimes graves les ordalies sont courantes. De même si le chaman participe une vision de ce dernier sera souvent déterminante. Il est d’ailleurs courant que la vision d’un chaman soit considérée comme la preuve la plus importante et fera pencher le jugement d’un côté ou de l’autre en prenant peu ou pas en compte les autres preuves.  

Pour ce qui est des sanctions ces dernières sont en réalité assez rares. Dans les faits le besoin d’une décision de justice est très faible et la majorité des conflits se règlent à l’amiable. Cependant si une sanction doit être prononcée elle le sera toujours dans le but de punir l’individu et quand cela est possible de le réintégrer dans la tribu et non de faire un exemple ou d’obtenir une réparation. La réparation sera toujours l’affaire de la tribu. La sanction sera elle décidée par la yat’ic. Si elle pourra suivre une tradition, son humeur et son envie du moment auront souvent une grande influence. Pour les petits délits (vol, insultes répétées, médisance, agression…) la sanction se limite souvent à des rites d’expiation se confondant avec des peines infamantes. Par exemples chez les zinixts la personne devra porter un plastron de feuilles dans lequel seront placés des fourmis durant une certaine durée comme pour le rite de passage à l’âge adulte. Pour les crimes les plus graves les sanctions sont la mise à mort ou l’exil.

Economie

L’économie n’est jamais vue comme une question centrale ou même importante par les tribus oxotllies. Au sein de ces dernières il n’y a pas vraiment de propriété privée la seule forme de propriété se limitant à une forme de propriété d’usage. Les maisons, terres agricoles, produits de la chasse et des cultures sont tous vus comme appartenant à toute la tribu et sont partagés entre tous. Ceci est aidé par la petite taille des villages regroupant dans la majorité des cas, rarement plus de 200 ou 300 personnes. Ainsi tout ce qui est cultivé et chassé est consommé par tous ou stocké dans des réserves. Pour les produits plus spécialisés : céramiques, vanneries, outils, bijoux… soit chaque famille est capable de répondre à ses besoins, soit ils sont simplement fournis par les personnes capables de le faire sans réelle compensation autre qu’un hypothétique service futur. L’économie se passe ainsi bien volontiers de toute forme de monnaie et ne connait fondamentalement pas de riches ou de pauvres. De même il n’y a pas besoin de marché ou de lieu et règles dédiés aux échanges.

Si certaines tribus préfèrent rester isolées, il n’est pas rare que d’autres apprécient d’échanger avec d’autres tribus. Ces échanges se font presque toujours entre tribus qui se connaissent et peuvent prendre deux formes. La première a lieu lors de grands évènements, souvent des fêtes religieuses, d’unions intertribales ou au sein d’alliances après une période de conflit. Dans ce cadre il n’est pas rare que des membres de diverses tribus échangent diverses choses entre elles. Souvent il s’agit de biens d’artisanat (céramiques, outils, bijoux…). Ces échanges sont vus comme importants pour souder les communautés entre elles et n’ont pas vocation à être équitables où à se soucier de la valeur des choses. Seul le plaisir des participants compte. Ainsi il n’est pas rare de voir des échanges qui pourraient paraitre disproportionnés comme un collier de perles de bois brut contre une grande jarre de céramique peinte et ouvragée. Parfois si un des participants aimerait échanger un bien mais n’a rien à proposer, il utilisera un muracita, sorte de petite pierre verte taillée ayant une grande importance dans la culture oxotllie. Si le muracita n’a pas de valeur définie, il est souvent vu par les marchands des autres peuples comme une forme de « proto-monnaie ». 

La seconde forme que peuvent prendre les échanges entre tribus est une forme de commerce plus classique. On la retrouve souvent quand des tribus d’une même région partagent des liens forts et de longue date. Plusieurs tribus vont alors se spécialiser dans certaines activités : fabrication d’outils spécifiques, vannerie de qualité etc… A intervalles réguliers des personnes seront envoyées par une tribu livrer la production de leurs villages dans les villages amis. Ces livreurs partent souvent durant plusieurs jours et sont souvent bien accueillis dans les villages où ils arrivent. En effet en plus de la livraison ils apporteront souvent des nouvelles de leur village et des villages rencontrés et jouent un rôle très important pour le transfert des informations. En passant dans les villages ils auront aussi pour tâche de préparer les livraisons futures et informeront ces villages de leurs besoins. S’il peut y avoir négociation sur ce qui peut être livré d’une part et d’autre le but n’est encore une fois un équilibre de valeur mais bien de s’assurer que tout le monde y trouve son compte. Il est d’ailleurs très rare qu’il y ait de négociation les livraisons étant souvent les mêmes d’une année sur l’autre. Lors de ces livraisons, le marchand va aussi recevoir divers cadeaux pour son village. Parfois il repartira avec ce qu’offre le village qu’il visite au sien mais d’autres fois le sujet de l’échange sera livré plus tard. Ces échanges restent le plus souvent limités à une zone géographique de quelques jours de marche. Cependant il arrive que certains villages se fassent livrer des objets qui seront eux même envoyés vers des régions plus lointaines. Ainsi de proche en proche certains objets oxotllis parcourent de très grandes distances. A noter qu’il existe quelques limites à ces échanges. D’une part certaines cultures oxotllies évitent de les pratiquer notamment les xibans et les akabims. D’autre part la plupart des oxotllis ont certaines difficultés à échanger avec des non oxotllis. Si cela tient en partie aux préjugés, cela tient aussi à des visions très différentes des échanges et de leurs formes.

Organisation militaire

La question guerrière occupe une part parfois très importante dans certaines cultures oxotllies. En théorie chaque village possède quelques guerriers entrainés (jusqu’à 30% du village) menés par le plus ancien ou expérimenté. Ces guerriers seront souvent accompagnés de quelques volontaires qui serviront souvent de troupes de soutien. Généralement ce sera la Jinalt’an qui déterminera qui et quand attaquer. Chaque village sous son contrôle enverra alors des troupes dirigées par un chef local. Ces dernières seront ensuite mises sous le contrôle d’un chef de guerre désignée par la Jinalt’an pour l’occasion. Ce dernier est toujours un individu qui a fait ses preuves au combat et est souvent un ichobil. 

Chez les oxotllis la guerre est importante car elle permet plusieurs choses : affirmer sa puissance à l’échelle locale, obtenir des sojiilis, obtenir le versement d’un éventuel tribut ou chasser des personnes d’une région pour prendre le contrôle de certaines ressources. Parfois elle est aussi un moyen pour une tribu de tenter de prendre le contrôle de sa chefferie ou de gagner son indépendance mais cela reste rare. Le fait de trouver des captifs à sacrifier n’est jamais un motif de guerre. Dans tous les cas les activités guerrières sont généralement limitées à certaines périodes. Contrairement à d’autres peuples elles ne sont pas aussi ritualisées et n’ont pas forcément besoin d’un motif légitime. On distingue deux types de conflits différents :

-les conflits tribaux : ils ont lieu entre deux villages ou des unions de quelques villages. De petite échelle ils se limitent le plus souvent à une unique attaque d’un village sur l’autre. Ces attaques sont souvent attendues de la part des agressés car elles ne visent jamais un village avec qui les relations sont bonnes.  Si certains jinal’tan désapprouvent et même punissent ce genre d’actions indépendantes, d’autres sont peu regardant dès lors que l’attaque ne met pas en danger le yibal. 

-les guerres de chefferies : ces conflits sont de plus grande ampleur. Bien que mobilisant de nombreux villages, son déclenchement peut être très rapide et surprendre complètement le yibal ciblé. Généralement il prendra la forme d’une suite de raids pouvant mener ou non à une bataille plus importante. Durant ce conflit il arrive que certains villages attaqués se rendent ou changent de camp soient car ils ont été attaqués et contraints de changer d’allégeance. Ces changements d’allégeance s’ils sont vus comme normaux peuvent toutefois entrainer de graves sanctions s’il s’avère que le village ne s’est pas rangé du bon côté.

Les palissades

Les oxotllis sont l’un des rares peuples à régulièrement faire appel à des palissades. Surtout présentes dans les chefferies, elles sont édifiées de manière temporaire lorsque le village craint une attaque. Réalisées à l’aide de troncs elle est souvent partielle et orientée vers la source présumée de l’attaque. Cela permet de limiter la source d’un éventuel danger à certaines directions souvent étroitement surveillées par les guerriers du village.  

Diplomatie

Les relations diplomatiques chez les oxotllis sont souvent assez simples et informelles. Dans le cadre de villages isolés, les relations sont souvent apaisées. Les villages n’ont de contact que durant certains grandes évènements, face à certaines menaces ou indirectement par le biais des marchands. Parfois des villages tenteront de s’imposer comme force locale et sans composer une chefferie à proprement parler feront en sorte d’obtenir des captifs ou tribus d’autres villages. 

C’est dans le cas des yibals que les relations diplomatiques seront plus complexes. Le village à la tête du royaume recevra régulièrement un tribut des villages sous son contrôle. Pour grader un certain contrôle, les Jinalt’an garderont auprès d’eux des ichobils. Enfant des yat’ic de son territoire ils sont autant des formes d’otages que des membres important de sa cour et auront souvent des rôles important. Contrairement à d’autres puissances les yibals oxotllis ne font pas appel à des jeux diplomatiques complexes, assassinats politiques ou mariages d’intérêts. Si des yibals peuvent avoir de très bonnes relations, il arrive souvent que ces relations se dégrade si un jinalt’an devient trop puissant, découvre de nouvelles ressources ou au contraire montre d’importants signes de faiblesse. A noter que même en présence de conflits entre deux yibals, les échanges commerciaux entre villages continueront souvent de se produire.

De manière plus globale les oxotllis ont une forte tendance à se méfier des non oxotllis voire parfois de certains oxotllis de culture différente. Dans ce cas ils éviteront souvent les contacts avec ces derniers se montrant parfois très hostiles dès qu’il s’approchent de leur territoire.

bottom of page