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Les akoutlals

Les akoutlals parfois appelés peuple des lacs ou peuple des rivières sont un peuple vivant le long des cours d’eau et lacs du centre du continent. Ils sont un peuple à la fois très refermé sur lui-même, fier de ses traditions et plutôt méprisant ; et un acteur majeur du commerce de nombreux lieux connus pour sa non-violence parfois extrême. Agriculteurs très compétents à l’origine de nombreuses méthodes comme les champs flottants, ils sont aussi des tisserands réputés et ont fabriqué plusieurs îles artificielles sur certains grands lacs. Commerçants réputés, leurs marchands ont fondé de petites communautés akoutlales dans les grandes villes de plusieurs cités de l’ouest. 

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Apparence des akoutlals

Les akoutlals sont connus pour leurs tenues faites de tissus de qualité (coton et/ou laine de lama) aux couleurs pastelles, le plus souvent blanc, bleu, vert ou jaune. Le principal vêtement des hommes est une chemise légèrement plus ou moins longue ainsi qu’un pagne retombant sur l'avant. Les hommes portent aussi généralement un chapeau plat nommé quasap aux couleurs de leur village. Les femmes quant à elles portent généralement une longue jupe accompagnée d’une longue tunique ou d’un poncho parfois très grand. A ces vêtements s’ajoutent parfois quelques signes de richesse personnelle comme des colliers et boucles d’oreilles le plus souvent en jadéite, écailles de tortues et plumes mais rien qui ne devrait être jugé offensant ou exciter la convoitise. A ce titre la plupart du temps rien ne distingue un chef akoutlal d’un membre de son village.

D’une taille et d’une apparence similaire aux zacoalts, ils sont parfois reconnaissables à leurs peintures faciales en créneaux réalisées à l’encre bleue et rappelant les vagues ainsi qu’à leur coiffure complexe, surtout celles des femmes. A noter qu’en raison de leur proximité avec l’eau, les akoutlals ont bien souvent une très bonne hygiène se baignant souvent au moins une fois par jour et ce en amont du village. Certains villages akoutlals ont aussi développé un certain goût pour les bains de vapeur zacoalts mais chez eux il prend la forme d’une petite case au centre de laquelle se trouve une grosse pierre chauffée qui est aspergée d’eau. Contrairement aux zacoalts, les bains de vapeur sont chez les akoutlals des activités communes donnant souvent lieu à des échanges, débats, collations ou jeux. 

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Culture akoutlale

Les akoutlals possèdent une culture qui dénote fortement de celles des autres peuples de Catchaluk et qui est souvent mal connue et comprise de ces derniers. Cette méconnaissance a plusieurs sources. D’une part bien qu’ils soient toujours prêts à commercer avec les autres peuples et peuvent se montrer plutôt hospitaliers ; ils se montrent aussi souvent très méprisants considérant que les autres peuples sont des barbares sauvages et brutaux. Une autre raison est le très faible intérêt que les akoutlals portent aux autres peuples, leur méfiance vis-à-vis de ces derniers et leur tendance au communautarisme. Enfin n’étant pas une grande puissance, ils restent un peuple jugé très secondaire par les puissances des régions qu’ils habitent. De plus, rapidement agacés si l’on ne respecte par leurs coutumes, les akoutlals ne vont généralement pas expliquer ces dernières sauf si on leur pose la question. En effet les akoutlals estiment que c’est aux autres peuples à s’informer sur le savoir-vivre akoutlal qui sera toujours supérieur au leur.

L’une des principales caractéristiques de la culture akoutlale est son aspect non violent et leur rejet des armes. N’ayant pas de guerriers ou de combattant, un  village akoutlal qui se verrait menacé préfèrera normalement négocier et en cas d’échec, renoncera à l’idée de se battre. L’objectif est de préserver à tout prix la vie des akoutlals de la communauté ainsi ces derniers ne résisteront que si leur vie est directement menacée (pas juste pour défendre des biens ou des étrangers). Cette non-violence reste tout de même à nuancer. En effet en cas de risque, les akoutlals n'hésitent pas à faire appel à des mercenaires pour se protéger, mais aussi obtenir vengeance et même s'attaquer à une éventuelle menace à leur prospérité. De manière plus ponctuels, lorsque plusieurs villages akoutlals subissent une forte contrainte par la puissance locale comme des tributs trop élevés, une absence de protection etc… ces villages peuvent participer à de petits mouvements de révoltes. Cela passe alors souvent par des pressions commerciales mais aussi, plus rarement, par de petites destructions touchant des champs, réserves d’armes ou greniers. 

La non-violence akoutlale et le respect de la vie des membres de ce peuple se poursuit par un rejet plus ou moins fort des sacrifices humains sauf si cela concerne des volontaires. Même dans ce cas le sacrifice se fera par strangulation et si le sang doit couler il ne coulera qu’au tout dernier moment. Cette manière de faire est jugée moins brutale et violente. De même les akoutlals méprisent les sanctions violentes. A noter que tout ceci connait tout de même une limite. Ceux qui pratiquent la sorcellerie, les waykuals, les naybals… ne sont plus considérés comme humains et seront donc tués. Une des seules exceptions à cette règle semble être les waykuals renards puisque l’un d’entre eux serait plusieurs fois venu à l’aide du peuple akoutlal selon certaines légendes. Ces derniers sont alors tolérés par les akoutlals mais doivent vivre hors du village et ne pourront ni se marier ni avoir d’enfants. 

Un autre aspect de la culture akoutlale est son côté très fermé, traditionnaliste et patriarcal. Les villages sont dirigés par un homme qui est aussi le prêtre. Il est celui qui prend les décisions même s’il écoute les autres membres et c’est lui qui gère la vie courante de la tribu. Les akoutlals sont surement le peuple le plus fermé sur de nombreuses questions : homosexualité, identité de genre, mariage avec d’autres cultures… Pour ce peuple il est primordial de respecter ses traditions le plus strictement possible. Très genrés on trouve de nombreuses activités réservées aux femmes (tissage, cuisine, entretien du village, éducation des enfants…) et d’autres, plus prestigieuses sont réservées aux hommes (pêche, cueillette, céramique…). On trouve tout de même quelques activités mixtes (commerce, médecin…). Contrairement à d’autres peuples les mariages y sont à vie.

Un dernier trait particulier des akoutlals est leur rapport très particulier aux autres peuples. D’un côté ils n’hésiteront pas à accepter de payer un tribut aux puissances locales, auront une place très importante dans le commerce local, essaieront d’assoir leur position par des mariages politiques (des filles du chef) ou encore n’hésiteront pas à demander de l’aide ou à en donner au besoin. De l’autres ils se montreront très méfiants vis-à-vis des non akoutlals qu’ils considèrent ouvertement comme des barbares et souhaitent éviter de trop vivre au contact de ces derniers. Ainsi s’ils seront prêts à accueillir un voyageur égaré ou des diplomates, ils préfèrent que ces derniers partent vite voir vivent un peu hors du village de peur d’être contaminés par leur sauvagerie. De même ils ne pratiquent pas l’esclavage mais ce n’est pas tant par rejet du principe de l’esclavage en lui-même mais plutôt car d’une part il ne veulent pas réduire les leurs en esclavage et d’autre part cela forcerait des étrangers à vivre parmi eux. Cela n’empêche pas certains akoutlals de très bien s’entendre avec des étrangers voir de vivre à leurs côtés. Ces derniers sans être rejetés par leur peuple sont souvent vus avec une certaine méfiance. 

Le rejet des armes

Si l’histoire des akoutlals est assez méconnue, le fait qu’ils ne portent pas d’armes semble très ancien. Les plus anciennes mentions de ce peuple datant du début de l’ère bleue, font mention d’un peuple vivant sur le territoire aweche qui ne portait pas d’armes mais se serait plusieurs fois révolté. Les rares histoires nous étant parvenues sur cette époque ne sont pas claires mais semblent suggérer que durant l’ère de l’or les akoutlals auraient été un peuple puissant soumis par un autre peuple qui aurait massacré une grande partie de la population et aurait interdit aux survivants de porter des armes. Par la suite cette interdiction du port d’arme aurait été maintenue par les autres puissances locales mais aurait surtout été un signe de fierté des akoutlals, montrant qu’ils étaient tellement craints et donc supérieurs qu’ils n’avaient pas besoin d’armes. Ce serait durant les débuts de l’ère bleue, avant l’expansion des akoutlals que les choses auraient lentement muté vers la philosophie actuelle de ce peuple.   

Coutumes akoutlales

Alimentation

Du fait de leur mode de vie, les akoutlals mangent pour ainsi dire du poisson ou des crustacés presque à chaque repas même si ces derniers sont parfois remplacés par des oiseaux lacustres. En revanche la consommation de viande est strictement encadrée et n’est réservée qu’à certaines occasions. Le repas, s’il peut occasionner des échanges est avant tout vécu comme un moment de calme et il est rare qu’il s’accompagne de chants, de jeux ou de musique. 

Les sacrifices humains

Les sacrifices humains sont une chose extrêmement rare chez les akoutlals et hors de cas très particuliers, ils ne se font toujours que sur des personnes volontaires. L’une des particularités de ce peuple est que lorsque le sacrifice humain a lieu, il doit tout de même respecter le plus possible le fait de ne pas faire de mal aux autres êtres humains. Si cela est en parti évacué par le fait que le sacrifié est volontaire cela passe aussi par le fait d’éviter de faire couler son sang. C’est pourquoi lors des très rares cas de sacrifices humains, ce dernier s’effectue toujours par strangulation sur une personne préalablement droguée. Le sang du sacrifié n’est alors versé sur l’idole divine qu’au moment où il rend son dernier souffle. Contrairement aux autres peuples ces sacrifices se font toujours en petit comité comprenant uniquement le prêtre ainsi qu’un ou plusieurs assistants si cela est nécessaire. Si cela est possible, le sacrifice se fait de plus hors du village pour éviter de souiller le village du sang du mort. 

Le signe de paix 

L’une des coutumes les plus communes chez les akoutlals s’applique principalement aux étrangers venant dans leur village. Peuple pacifique à l’extrême, ils laissent souvent non loin de l’entrée de leur village de grands râteliers dans lesquels les arrivants peuvent choisir de déposer leurs armes ou non. Ne pas y déposer ses armes est vu comme un manque de confiance de la part de l’étranger et ce dernier sera alors souvent traité avec une certaine méfiance. A l’inverse si l’arrivant dépose ses armes même celles qu’il aurait pu cacher (dague, fronde etc..) il est alors vu comme une personne très respectueuse et qui fait confiance aux akoutlals. Dans un tel cas non seulement il est bien mieux accueilli, mais de plus il est souvent invité à partager le repas du chef de village en signe de respect.

Les échanges de cadeaux

Chez les akoutlals, il existe de nombreuses occasions durant lesquels les personnes s’échangent des cadeaux qu’il s’agisse de fêtes religieuses, de célébrations locales, de mariages, rencontres diplomatiques etc… Ces échanges de cadeaux sont souvent encadrés d’un cadre cérémoniel notamment le partage d’une même coupe de boisson ou encore d’un tamales ou d’une tortilla. L’un des points essentiels de cet échange est que les cadeaux doivent être de valeur égale. La particularité de ce concept est que les cadeaux échangés ne doivent pas avoir une même valeur marchande ou utile mais plutôt une même valeur émotionnelle pour les personnes qui le donnent. Le but est de montrer à quelle point la relation est solide en donnant à l’autre quelque chose simulant la valeur émotionnelle de la relation. Ainsi des bijoux achetés pour l’occasion seront finalement considérés comme ayant une faible valeur alors qu’un outil dans la famille depuis plusieurs générations aura lui une grande valeur. Cet aspect est souvent très mal compris par les non akoutlals qui ne comprennent souvent pas pourquoi lors d’un échange de cadeau un akoutlal se sentirait offensé de recevoir de riches bijoux alors que lui n’a donné qu’une assiette légèrement ébréchée.

La langue akoutlale

L’akoutlal fait partie de la famille des langues bleue. A ce titre elle partage surtout dans sa construction, de nombreux points communs avec l’atlec. Les deux langues n’en restent pas moins très différentes et les locuteurs de l’une seront bien en peine de comprendre ceux de l’autre. 

A l’image des autres langues bleues, l’akoutlal est une langue agglutinante avec des mots composés d’une racine commune à laquelle s’ajoutent divers suffixes. En akoutlal on n’utilise pas de préfixes.  Ces suffixes sont souvent peu nombreux et viennent le plus souvent préciser la nature du mot, sa conjugaison etc… A noter qu’à l’exception des verbes, les mots son invariables en nombre. Le genre est dans son cas toujours précisé sur les noms. Et on trouve d’ailleurs certains noms ayant une racine différente selon qu’ils soient masculins ou féminins. De plus les suffixes sont généralement moins nombreux qu’en atlec ce qui donne à l’akoutlal des mots globalement plus courts. 

Langue non tonal, l’akoutlal connait X voyelles à savoir : a, e (é), i/y, o, u (ou). Les consonnes elles sont et au nombre de 12 et comprennent : c/q, ch, j, l, m, n, p, r, s, t, w, x. La conjugaison en akoutlal repose sur trois temps principaux : passé, présent et futur. Sur ce sujet l’une des principales particularités de l’akoutlal est que cette langue utilise des déclinaisons différentes selon que l’action soit perçue comme positive, négative ou neutre par celui qui en parle, par la personne qui a fait l’action ou la personne qui a subis l’action. Par exemple pour exprimer l’idée qu’une personne a offre un de ses biens, la conjugaison du verbe offrir pourra donner l’indication que la personne qui parle du don le trouve bon ou mauvais, que la personne qui donne ait perçu son action comme bonne ou mauvaise ou que la personne ayant reçu le don l’ait perçu comme bon ou mauvais. La conjugaison a de plus pour particularité de posséder un nous exclusif et un nous non exclusif.

D’un point de vue syntaxique l’akoutlal, comme les autres les langues bleues, se basent généralement sur la forme sujet, objet, verbe. 

Les noms

L’akoutlal n’utilise que deux genre pour les noms : masculins et féminins.

Féminins:

Ocimai, Eloemi, Cachula, Pucania, Cuenia, Mixali, Japinia, Camaini, Piliama, Olainia, Asacimai, Utilachi, Pumaspa, Tapuya, Iwixa, Juwari, Icinia, Purija, Manuta, Muqania, Saxtania, Ipania, Ulici, Apirunia, Inamayi, Jarania, Ulutanta, Quchuta, Chisiri, Yuqalli, Naxaruma, Carami, Chalqi, Munania, Ichi, Waxayani, Wilsa, Tunaxi, Apaninia, Ujumari, Jipilpa, Sillania, Tawari, Chapili, Pilimpa, Janchi, Tita, Arunia, Wajili, Cachuchi, Cutimi, Achakiri, Jali, Chalani, Cucuna, Pianina...

Masculins:

Atlul, Takach, Taumal, Cauyapa, Chichato, Pamoto, Chotol, Piloch, Utalamu, Pilintol, Ochulo, Chipaual, Aruxal, Misupu, Wancu, Cuntul, Usu, Qiqal, Ayul, Juchano, Chinci, Tipayo, Chajo, Chacchu, Lawti, Quijpu, Chiqupo, Ananatu, Qarcho, Utunqu, Xacayu, Tayinchu, Yaqal, Lupuru, Laqanii, Pachaku, Mayuchu, Ayacho, Sapiju, Michol, Lajumu, Wilqu, Puraxi, Wacu, Ojinco, Phujonio, Soponi, Jupil, Acucol, Qhimasil, Jopupo, Qellapu, Yajapiri, Pulumo, Jichol...

Mythe fondateur akoutlal

« Voici la vérité sur notre ancêtre, Pacati-Chac, qetec de notre humanité. Il fut le premier qetec à naître. En ces temps ne vivaient que les premiers hommes qui étaient rustres, se nourrissaient de baies et de racines sauvages, ne portaient pas d’habits et ne construisaient pas de maisons. Notre ancêtre est né d’un grand lac dans une grotte à la source de toutes les rivières. Cette grotte avait trois entrées et près de chacune d’elle vivait une tribu des premiers hommes.  D’abord Pacati-Chac préféra les observer car il n’avait pas confiance en ces premiers hommes et les trouvaient violents. Il ne souhaitait pas les conquérir ou leur imposer sa volonté aussi il prit la carapace d’une tortue pour se protéger. C’est ainsi sous l’apparence d’un vieillard vêtu d’une carapace de tortue qu’il se présenta et appela les premiers hommes à lui. Devant sa sagesse, car elle se voyait, les premiers hommes s’inclinèrent devant lui et lui dirent « Toi qui est grand et fort, apprend nous les secrets de ce monde, apprend nous la sagesse et les rites pour nourrir ceux qui nous ont créés. ». C’est ainsi qu’il fut fait roi de ces trois tribus.

Pacati fut bon avec son peuple. Voyant qu’il avait faim il envoya de petits animaux : des moustiques, des araignées d’eau, des libellules chercher dans les quatre directions le lieu où les dieux avaient caché la nourriture sacrée. Ainsi chaque animal rapporta du cœur d’une montagne une graine : l’une de maïs de l’est, l’une de courge du nord, l’une de haricot de l’ouest et enfin l’une de piment du sud. « Voici ce qui vous nourrira » dit-il. Et ainsi il apprit aux premiers hommes à planter les graines et ainsi qu’à prononcer le nom des patchamas et à bruler le copal et les plantes pour qu’arrive la pluie abondante. Mais les 4 graines mettaient du temps à pousser et les premiers hommes avaient faim. « Qu’il en soit ainsi » dit le père de notre humanité. Et il leur apprit à pêcher et à chasser les oiseaux des lagunes. « Maintenant vous remercierez ceux qui vous ont créé car ils ont aussi créé votre nourriture. ». Et ainsi il apprit aux hommes à faire des sacrifices d’animaux mais pas d’hommes car il aimait son peuple et ne voulait pas le voir souffrir.  Il leur apporta aussi le coton et leur apprit à se construire des abris à l’aide de plantes et de terre.

Les premiers hommes des trois tribus vécurent ainsi une bonne vie. Ils abandonnèrent peu à peu la guerre et leurs traditions barbares et lorsque le danger menaçait ils se réfugiaient sous la carapace de leur roi. Bientôt d’autres qetecs et virachas furent jaloux du peuple de Pacati-Chac car il vivait sans combattre et sans connaitre la faim, et qu’il avait de beaux habits et savait faire pousser les plantes et construire des maisons. L’un d’eux pris alors la forme d’un petit oiseau lacustre et rempli sa bouche de chicha (bière de maïs). Se rendant dans la grotte de Pacati-Chac alors qu’il dormait et remplaça l’eau de sa cruche, car il ne se nourrissait que d’eau et de maïs, pas d’alcool. A son réveil le père de notre humanité but et au bout de 5 gorgées s’endormit. Durant son sommeil les autres premiers hommes volèrent au peuple de Pacati-Chac les secrets des plantes, des noms des dieux, de la construction des maisons et bien d’autres savoirs. Lorsque notre ancêtre se réveilla il entendit les lamentations de son peuple. « Qu’avons-nous fait pour que notre Pacati-Chac nous abandonne, pourquoi ne nous a-t-il pas protégé. Il avait promis que si nous ne blessions aucun homme il nous protégerait. ». Honteux il se présenta devant son peuple « Mes enfants, j’ai été trompé par un de mes frères qetec et je vous ai déçu. Honte soit sur mon nom. Il me faut désormais partir mais de là ou je serais je veillerais sur vous. Quant à vous, divisez-vous en allant vers les 4 directions pour que jamais tous vos secrets ne soient au même endroit. ». Et ainsi furent les hommes qui devinrent nos ancêtres akoutlals. Pacati-Chac qui nous avait tant apporté se dirigea vers l’ouest car c’est là qu’il convient de mourir et arrivé à la mer s’immola et monta vers le 3ème ciel.

Ainsi est l’histoire bonne et vraie de notre peuple. »

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Pacati-Chac

(qetec des akoutlals)

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