
Les oxotllis
Le terme oxotlli désigne non pas un mais tout un ensemble de peuples et cultures plus ou moins distinctes mais partageant de nombreux traits communs dont un mythe fondateur, des croyances, une vision du monde ainsi que l’usage d’une langue sacrée l’oxotlli. Vivant dans les jungles et forêts tropicales de l’est et du sud, ils ont généralement peu de liens avec les autres peuples qui les considèrent souvent comme des barbares primitifs vivant en autarcie. En réalité, les peuples oxotllis possèdent des cultures très riches et complexes et entretiennent des liens étroits entre eux que ce soit via le commerce, les mariages, les rites…
Apparence des oxotllis
Bien qu’ils soient répartis en de très nombreuses peuplades ayant leurs spécificités, les oxotllis partagent un certain nombre de traits communs. Ils ont généralement la réputation d’être relativement plus petits que la moyenne même si ce point est à nuancer. Ayant généralement les cheveux longs, ou parfois mi longs pour les hommes, beaucoup de cultures oxotllies se rasent partiellement le crâne. Selon les cultures il existe une grande variété de déformations corporelles qui sont pratiquées comme le limage des dents, les déformations crâniennes ou la déformation des mollets.
L’image la plus connue veut que les oxotllis ne portent pas de vêtements. Si cela est vrai dans certaines cultures et surtout pour les hommes, il est aussi courant dans de nombreuses cultures de porter un cache sexe, une jupe ou un pagne. Cependant la nudité est rarement un tabou du fait qu’elle ne soit pas sexualisée. A cela s’ajoute le fait que les peintures corporelles sont une chose courante. Cette dernière peut avoir divers rôles selon les cultures : marquer un statut social, une appartenance, un évènement… Cette peinture corporelle est aussi vue comme un moyen d’habiller ainsi qu’une manière d’éloigner certains parasites. A noter que les peintures les plus couvrantes sont généralement réservées aux grands évènements (fêtes, rites, conflits…) et qu’il est commun que les oxotllis ne se peignent pas le corps au quotidien.
Plus ou moins présents au quotidien, les bijoux sont une parure courante pour les oxotllis. Réalisés en plumes, bois, os, dents, graines ou pierres, ils prennent de nombreuses formes. Les colliers sont les plus courants et il est commun qu’une personne importante en porte un nombre conséquent. Le port de labret sous forme de disques en bois ou en céramique à la lèvre inférieure est aussi commun à de nombreuses cultures.
Contrairement aux clichés, les oxotllis sont très soucieux d’eux-mêmes et de leur hygiène. Se lavant régulièrement dans des rivières et utilisant diverses plantes pour se laver et se parfumer.



Culture oxotllie
Bien que parfois très différents, les peuples oxotllis partagent une base culturelle commune et parmi les principaux traits de cette dernière on trouve un attachement très fort à son tejchil (village/communauté). Extrêmement soudées, ces communautés partagent tout au quotidien que ce soit les ressources le travail, les repas… Souvent méfiante des étrangers, cela ne l’empêche pas de garder des liens privilégiés avec d’autres tejchils vus comme frères ou sœurs. L’importance de la communauté est telle qu’un oxotlli vivra généralement très mal le fait d’être chassé de son tejchil ou de devoir vivre loin de lui. Il existe cependant diverses exceptions à cette règle. Il est commun que les membres d’un tejchil se marient avec ceux d’un autre tejchil, le jeune homme allant vivre dans la communauté de la mariée. Autre exemple les individus capturés (sojiilis) et intégrés de force dans un nouveau techjil se rattacheront vite à leur nouvelle communauté. Il arrive enfin que des individus doivent quitter les leurs pour des rites ou pour réaliser des transactions commerciales. Cependant dans ces deux cas la situation est parfois mal vécue par le participant.
Un autre trait commun des cultures oxotllies est leur orientation plus matriarcale. Bien que les tâches y soient souvent plutôt genrées, nombre des plus importantes (transmission du savoir, artisanat fin…) sont réservées aux femmes. Les femmes jouent d’ailleurs souvent un rôle politique important au sein des villages la yat’ic (cheffe de village) est souvent une femme. De plus si cette tache de direction du village peut aussi être dévolue à un homme (ou réservée aux hommes dans de rares cas), sa transmission est toujours matrilinéaire. On trouve aussi une plus grande proportion de femmes participant aux combats que dans d’autres peuples. Ce sont aussi les femmes qui prennent les décisions concernant les familles et un mari brutal ou infidèle s’expose à la possibilité d’être castré et exilé.
Bien que divergeant dans les détails, les oxotllis gardent aussi en commun à la fois le fait de se reconnaitre comme des oxotllis, mais aussi de considérer les non oxotllis avec au mieux une certaine méfiance. Voulant éviter au maximum les contacts avec les étrangers, les non oxotllis sont souvent vus comme des menaces mais aussi des peuples barbares. Cette vision repose sur de nombreux faits comme la pratique des sacrifices humains presque inconnue de oxotllis, les nombreux conflits passés, des histoires d’épidémies apportés par les étrangers à des villages isolés, la puissance des royaumes étrangers, leurs nombreux savoir-faire, la pratique de l’esclavage… Il en résulte une méfiance qui s’auto entretient pouvant mener à une forte animosité. Ainsi si certaines cultures oxotllies peuvent accepter temporairement la venue d’étrangers pour des échanges commerciaux, d’autres n’hésitent pas à s’en prendre à tous ceux pénétrant leur territoire ou s’en approchant trop. Cas plus rare il arrive que si des étrangers jugés trop puissants s’installent trop près d’un tejchil, les habitants de ce dernier migrent.
Bien que présentant une certaine unité culturelle, les oxotllis n’en sont pas moins des peuples divers ayant chacun leur langue, spécificités et coutumes. Bien que les échanges entre villages soient fréquents, la très grande répartition géographique a favorisé l’émergence d’un certain nombre de cultures distinctes partageant de nombreux traits communs dont une langue vernaculaire, organisation et mode de vie.

Les cultures du nord
1) Les yarunas
2) Les mayanos
3) Les hulcehs
4) Les caniapus
5) Les akatsuyos
6) Les alipus
7) Les akabims
8) Les garapas
9) Les maras
10) Les pirabas
11) Les tamomis
12) Les ustatinas
Les cultures du sud
13) Les zinixts
14) Les tacanacas
15) Les xibans

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