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Les tribus tucoyas

Les tribus tucoyas et leur fonctionnement sont longtemps restés un mystère pour les autres peuples. S’étant fermés au reste du monde, et ayant tenu les étrangers hors de leurs terres sacrées durant des siècles, leur culture commence seulement à être connue par les autres peuples. Les tucoyas ne sont pas une puissance en ce sens qu’ils ne forment pas une entité unique mais une myriade de petites tribus de quelques centaines d’individus. Bien que divisées, l’histoire a à de maintes fois prouvé qu’elles étaient capables de former de grandes unions lorsqu’ils se sentent menacés.

Organisation sociale et politique

Les tucoyas ont une organisation sociale unique et souvent déroutante pour les autres peuples. La raison principale est que chez ce peuple, les tribus qui se regroupent en village n’ont pas de chef, de dirigeant ou autre. Tous les tucoyas qui y vivent hommes ou femmes sont considérés comme égaux et ont une même importance. Malgré cela on trouve tout de même au sein d’une tribu plusieurs groupes distincts :

-les tucoyas : ce terme se réfère en fait à l’ensemble des tucoyas ayant atteint l’âge adulte (soit 16 soleils) et ayant passé les rites de passage. Tous ont les mêmes droits et participent aux décisions communes. Chaque tucoya est libre de vivre sa vie mais doit se soumettre aux décisions de sa tribu. Il doit être capable de défendre les siens et doit veiller à s’entrainer régulièrement. A noter qu’un membre d’une tribu qui ne trouve les décisions de sa tribu injuste est libre de la quitter. Il ne pourra cependant pas y revenir et il est rare qu’une autre tribu l’accueille. De plus si un membre de la tribu souhaite quitter cette dernière même temporairement comme pour aller négocier avec une autre tribu, commercer ou autre, il doit d’abord obtenir l’approbation des siens. 

-les enfants : une particularité des tucoyas est de considérer que les enfants ne sont pas totalement des tucoyas. Ils n’ont pas le droit de prendre des décisions, de donner des ordres aux esclaves, de quitter leur tribu etc… A la charge de leurs parents, ils ne seront considérés comme tucoyas qu’à partir du moment où ils auront passé des rites d’initiations. 

-les esclaves : les tucoyas pratiquent l’esclavage. Ces esclaves sont toujours capturés au combat et sont à la charge d’une famille. Dans l’ensemble ils sont considérés comme ayant les mêmes droits que les enfants (leur nom en est d’ailleurs dérivé) et les tucoyas en prennent souvent soin. Il est à noter que si un esclave doit être sacrifié il l’est rapidement après sa capture et est tout de suite informé de son sort. Les autres esclaves aideront simplement la famille au quotidien. Très bien traités, les esclaves non tucoyas sont souvent considérés comme des enfants et l’on attend d’eux qu’ils oublient leur ancienne culture pour se comporter en tucoyas. Ils ne pourront pas prendre part aux décisions de la tribu et ne seront jamais libérés. Toute tentative de fuite se solderait par leur chasse puis d’une mise à mort. A noter que les esclaves s’ils n’ont pas le droit de s’unir entre eux auront tout à fait le droit de s’unir avec un ou une tucoya du village. Le mariage sera un mariage tucoya et les enfants du couple pourront devenir des tucoyas. L’esclave ne sera pas considéré comme tucoya mais aura le droit d’assister aux prises de décisions sans pour autant y prendre part, il ne sera plus vraiment considéré comme esclave. Une exception à cette règle concerne les esclaves tucoyas. En effet il arrive que durant un conflit entre deux tribus, des captifs soient faits. Dans ce cas les esclaves tucoyas seront souvent intégrés à la tribu au bout d’un temps ou jusqu’à leur mariage. Dans ce cas ils seront considérés comme affranchis contrairement aux esclaves étrangers. A noter qu’un esclave ne peut jamais être échangé ou vendu mais peut être envoyé aider un autre membre de la tribu. 

-le chaman : le chaman tucoya est un être à part. Il n’est jamais membre d’une tribu et vit généralement reclu avec son ou ses élèves. Pouvant être un homme ou une femme, il n’a pas le droit de prendre de famille ou d’avoir d’enfant. Dans la culture tucoya le chaman a un rôle très important dans de nombreux domaines et chaque chaman a de 3 à 5 villages sous son aile. Parmi ces rôles : il participe aux grandes discussions importantes, il choisit les noms des enfants, il annonce les grands évènements et périodes de l’année, il s’occupe de tout ce qui relève du rituel, du cultuel et du surnaturel, il organise les rencontres entre tribus différentes, il peut obliger à trancher certaines décisions etc… N’ayant pas le droit de cultiver, chasser ou cuisiner ; il est entretenu par les villages dont il a la charge.

-les visiteurs : la question des non-tucoyas ne s’est présentée que récemment suite à la prise de contrôle par l’Empire Atlec d’une partie du territoire. Par le passé les seuls non tucoyas présents dans les villages étaient des esclaves (et uniquement dans les villages frontaliers ou proches). Désormais dans les villages se trouvant dans le territoire sous contrôle de l’Empire Atlec, les tucoyas sont censés accepter les étrangers de passage. On trouve une grande variabilité dans leur traitement allant de les laisser dormir dehors, à leur préparer un ilot d’habitations éloigné du village ou, plus rarement, les accueillir chez l’habitant. L’accueil reste généralement très froid et pour une durée très courte (une à deux nuits). Ces étrangers n’ont pas le droit d’assister aux réunions des tucoyas et avant de pouvoir être accepté il arrive qu’une réunion durant parfois plusieurs heures soit organisée pour savoir que faire d’eux.

Fonctionnement des tribus

De par leur structure très particulière, les tucoyas ont un mode de fonctionnement assez atypique. Si chaque famille est libre de se gérer comme elle l’entend et s’accorde avec les familles proches, lors de problème, à l’approche de certains évènements ou périodes, à la demande du chaman etc… une prise de décision en commun est nécessaire. Pour ce faire les tucoyas organisent de grandes discussions. Ces dernières se déroulent généralement sur une grande place, le plus souvent le soir, et tous les tucoyas de la tribu sont tenus d’y participer. Chacun pourra s’exprimer en face de tous, exposer son point de vue, argumenter. Il s’ensuivra de très longues discussions dont l’objectif est d’arriver à la décision la plus consensuelle possible ou du moins celle qui lèse le moins de personnes. Un point intéressant est qu’ici il n’y a, la plupart du temps pas de vote ou de délai. Cela entraine des décisions qui seront presque toujours acceptées par tous mais qui demandent beaucoup de temps (plusieurs jours à plusieurs semaines parfois). Si cela est vu comme étrange par les autres peuples, les tucoyas estiment que c’est la meilleure manière de prendre une bonne décision, de ne pas trop se hâter, de ne pas faire de mal et d’éviter les erreurs. 

Si ces conseils sont la forme la plus commune de prise de décision, il pourra arriver que certaines décisions nécessitent une certaine urgence. C’est par exemple le cas si des étrangers pénètrent le territoire des tucoyas et qu’une tribu demande de l’aide, que des rumeurs d’attaques ou maladies se répandent ou sur demande du chaman. Dans ce cas un conseil d’urgence a lieu. Ce dernier sera toujours présidé par le chaman que l’on fera venir pour l’occasion. Il se déroulera comme un conseil classique mais le chaman pourra à tout moment interrompre une prise de parole ou recentrer le débat. Si les chosent durent trop, il peut imposer au village de prendre une décision par vote. Ce type de décision est très peu apprécié par les tucoyas qui bien souvent laisseront le chaman choisir. Selon eux cela évite de créer des tensions au sein du village, la décision ne provenant pas d’eux et ne devant pas être source de discorde.

Justice

Les tucoyas ont une vision très particulière de la justice. Selon eux, le but de cette dernière n’est généralement pas de chercher à trancher un conflit mais plutôt, de chercher à améliorer la situation. Ainsi pour la majorité des situations (conflits de voisinage, vols, bagarres, problèmes familiaux, mauvais traitements, alcoolisme important etc...), le problème est traité comme pour les autres décisions par un conseil commun où tous participeront. L’objectif de ce dernier n’est pas de sanctionner ou de réparer. Son objectif est de trouver une solution pour éviter que les choses ne s’enveniment, de permettre à chacun d’exprimer ses motivations (conscientes ou non) et d’éviter que le problème ne se reproduise. Ce conseil n’a alors pas de pouvoir de décision à proprement parler mais est un simple facilitateur. Bien que les choses soient parfois longues durant plusieurs jours, il permet presque toujours d’éviter l’escalade de la violence et les récidives. 

Il arrive cependant que des cas graves se présentent (meurtre, violence importante, viol etc…). Dans ces cas le conseil sera assez similaire à celui des situations d’urgence. Présidé par le chaman il aura deux buts distincts. Le premier sera de déterminer la culpabilité d’une personne. Chaque membre de la tribu sera alors libre de témoigner, d’apporter son soutien etc… Si la culpabilité de la personne ne fait aucun doute, la seconde étape s’enclenchera ou le but sera de trouver une sanction adaptée. Cette sanction sera choisie sur la base du consensus et sera souvent très sévère (émasculation/peine de mort pour viol, peine de mort pour meurtre, être battu pour les violences importantes etc…). A tout moment si les choses traînent trop le chaman pourra trancher parmi les solutions les plus populaires. Durant tout le procès une part importante sera donnée aux motivations et ressentis de l’agresseur ainsi qu’à celui de la victime. Une fois la décision prise d’autres conseils présidés par le chaman ou non auront lieu pour aider la victime à se reconstruire et/ou apaiser la tribu après l’évènement.

Economie

Traditionnellement les villages tucoyas sont autosuffisants. Cultivant, chassant ou pêchant ce dont ils ont besoin le peu de pierres dont ils se servent se trouvent aussi dans leur environnement direct. Contrairement à d’autres peuples ils n’utilisaient pas jusqu’à récemment d’obsidienne et n’ont que peu d’intérêt pour la jadéite ou les autres pièces. La seule denrée réellement importée est le sel provenant des côtes de l’ouest qui étaient par le passé sous le contrôle des tucoyas. En cas de besoins impérieux de ressources le commerce se faisait alors entre villages tucoyas.

A l’échelle de la tribu il n’y a pas de commerce. Chaque famille possède ses propres champs et de quoi pêcher. Certaines familles ont une part de leurs membres spécialisés dans certaines activités : céramique, teinture, fabrication d’outils, etc… En cas de besoin une personne va simplement demander des ressources à une autre personne qui lui donnera de bon grès sans retenir la moindre dette. Il en résulte une circulation « naturelle » des biens entre individus d’une même tribu. En cas de gros coup dur, un conseil pourra être appelé pour trouver la meilleure répartition possible des ressources. On note aussi que dans les villages tucoyas certaines structures comme les fumoirs sont à disposition de tous. 

Le commerce intervient lors d’échanges avec d’autres tribus. Ces échanges ne sont cependant pas toujours commerciaux et peuvent être de deux natures différentes. Lors des rencontres il est de coutume que chaque tribu offre à l’autre des cadeaux. Bien souvent il s’agit de ressources accompagnées de pièces de plumasserie très travaillées et qui ne seront pas portées mais dont le seul but est de montrer la richesse et la prospérité de la tribu qui les offre. Il s’agit là d’une sorte de concours dont le but est d’écraser symboliquement l’autre. Contrairement à d’autres peuples, ceci n’est jamais mal pris par le perdant. Et cela permet souvent indirectement d’échanger des biens dont l’autre a besoin. A ce titre il n’est pas rare qu’un chaman ayant organisé la rencontre donne à une tribu puis à l’autre une idée des ressources dont l’autre a besoin. Lors de ces échanges les membres de la tribu pourront souvent s’adonner au commerce. Ce dernier traitera très rarement sur des biens importants. Généralement on négociera plutôt des bijoux, tissus, outils etc… La monnaie utilisée est traditionnellement des spondyles. Cependant en raison de la perte de l’accès à la mer depuis de nombreuses années, ces derniers tendent à se remplacer par du cacao. Cacao et spondyles n’ont pas vraiment de valeur et l’intérêt de ces échanges est avant tout dans la discussion du prix, de sa fabrication etc… Le prix n’est vu que comme secondaire et un simple outil dans l’échange.

L’invasion d’une part du territoire des tucoyas a provoqué de nombreux changements dans leur culture notamment concernant l’économie. En effet nombre de tribus ont commencé à voir l’intérêt de commercer avec l’Empire Atlec et ceux qui y vivent et introduisent certains outils ou éléments comme l’obsidienne dans leur culture. Les tucoyas sont aussi très intéressés par certaines teintures difficiles à produire sur leurs terres comme le bleu ou le rouge. Il en résulte que certains villages laissent certains de leurs membres se rendre dans les marchés de villes ou villages de l’empire pour commercer. Là ils vendront généralement des céramiques, objets en bois ou en plumes dans le but d’obtenir de la monnaie locale pour acheter ce dont ils ont envie. Le profit n’est jamais un objectif car selon ce peuple la monnaie n’a pas de valeur en soi et est avant tout un sujet de discorde. Ces échanges sont souvent compliqués les tucoyas ne connaissant pas les règles locales et les populations locales ne comprenant ni la culture, ni la langue tucoya. Cependant l’un des plus grands facteurs de confusion concerne la manière de « négocier » des tucoyas. En effet la négociation, le consensus et l’échange étant à la racine de la culture de ce peuple, les tucoyas tentent toujours de négocier les prix. Cependant cette négociation n’a pas forcément pour but de faire baisser le prix (ou le monter lorsqu’ils vendent) mais plutôt de trouver un accord plus juste pour tout le monde. Pour les tucoyas la monnaie reste un simple outil auquel on ne doit pas vraiment se fier pour échanger. Il en résulte que les tucoyas tenteront de faire varier les prix selon leur richesse et celle de l’acheteur/du vendeur bien plus que la valeur qu’ils donnent à l’objet. Un acheteur qui semble très aisé paiera bien plus qu’un acheteur qui semble pauvre. De même si le vendeur d’un objet semble pauvre, un tucoya insistera parfois pour payer plus cher. 

Organisation militaire

Bien que divisée en une multitude de tribus, les tucoyas sont une des forces militaires les plus dangereuses du continent. Pour illustrer cela on peut souligner le fait qu’ils ne furent jamais conquis ni par les itzocs ni durant l’ère Zimolc. Cet état de fait tient à deux grands facteurs, la grande capacité des tribus tucoyas, même ennemis, à s’unir face à une menace plus grande et leur extrême connaissance du terrain. Les tucoyas ont aussi une culture qui peut s’avérer très martiale chaque homme et femme devant être capable de se battre pour défendre les siens. Cela ne signifie pas pour autant que les tucoyas soient particulièrement belliqueux. Ils n’ont jamais poussé la guerre hors de ce qu’ils considèrent être leur territoire et si des conflits ont lieu entre tribus, ils sont généralement de très courte durée. 

L’organisation particulière des tucoyas se retrouve dans leur organisation militaire. Avant toute chose les tucoyas n’ont pas de guerriers de métier même si tous sont censés savoir au moins un peu se battre. Lorsqu’un conflit s’annonce, la tribu se désigne elle-même un chef parmi les personnes qui lui semblent les plus sages et expérimentées. Ce chef nommé caki, sera celui qui mènera la tribu au combat et tous devront lui obéir au combat. Pour marquer son statut, il porte une sorte de grande couronne dorsale en plumes. Il pourra être destitué s’il abuse de son autorité. Une fois le chef choisi c’est près des 3/4 de la population (homme et femmes) en état de combattre qui prend les armes. Le caki les répartit en fonction de leur rôle et selon la taille du village choisira des personnes pour mener des unités. Les personnes restantes auront pour tâche de surveiller le village, protéger et prendre soin des enfants, vieillards et esclaves. Il résulte que les tucoyas sont capables de lever très rapidement d’importantes armées mais aussi que les affrontements entre tucoyas, lorsqu’ils en arrivent à la bataille entrainent de très nombreux morts et blessés graves. 

Au-delà de ces généralités on distingue deux situations différentes :

-les combats entre tucoyas : ils ont généralement lieu entre deux villages dépendant d’un chaman différent mais pas toujours. Ils font généralement suite à des affronts mais peuvent être motivés par la volonté de montrer sa puissance (en cas de rivalité de longue date) ou le besoin d’esclaves. Plus rarement la volonté d’avoir accès à certaines ressources peut entrer en jeu. Ces combats seront toujours précédés par des tentatives de réconciliation et de négociations organisées par les chamans des deux villages souvent en terrain neutre avec plusieurs dizaines de membres de chaque faction. En cas d’échec les chamans déterminent un lieu d’affrontement mais aussi les enjeux exacts. L’affrontement sera souvent précédé de chants, de musique et d’insultes dans le but de montrer la taille de son armée. Si l’écart est manifestement important il arrive souvent que l’une des armées plie directement. La phase suivante est une proposition de duel. Chaque caki pourra envoyer un de ses hommes combattre dans un duel. En théorie ce duel est un duel à mort et le vainqueur décide du sort du perdant. Dans les faits si le camp perdant pense avoir une chance ou que la rancune est trop tenace, l’affrontement aura lieu.

-les combats contre les étrangers : dans ce cas il s’agira souvent d’alliances de plusieurs tribus réunies par l’intermédiaire de leurs chamans. Ici le combat sera bien moins ritualisé. Généralement les tucoyas tendront une grande embuscade aux étrangers en profitant de la connaissance du terrain ou attaqueront de nuit. Ils tenteront le plus souvent de faire fuir les non-combattants même si parfois ils préfèreront les prendre en esclaves. Cette attaque sera souvent suivie d’autres jusqu’à ce que les étrangers quittent le territoire tucoya.

Les alliances tucoyas

Il arrive que plusieurs tribus tucoyas s’unissent pour faire face à une menace. C’est souvent le cas pour protéger leurs terres ancestrales, mais parfois aussi dans les conflits entre tribus tucoyas. Dans ce cas les décisions seront prises à la majorité par les cakis. Il n’y aura cependant pas de chef parmi eux chaque puisque les cakis ne furent choisi que pour guider leurs tribus et non celles des autres. 

Diplomatie

La question diplomatique est très peu développée chez les tucoyas. Généralement les tribus préfèrent rester recluses et leurs principales relations avec les autres se font entre tribus ayant un chaman en commun. Dans les relations entre tucoyas, les échanges diplomatiques se font surtout lors de certaines fêtes importantes ou à l’approche des périodes de conflit. Ces échanges sont toujours précédés par des échanges entre les chamans ayant pour charge les tribus qui déterminent le jour, le lieu et l’objet de ces derniers. Avec les peuples étrangers, les tucoyas évitent tout contact d’ordre diplomatique. Suite à la conquête de leurs terres par l’Empire Atlec, les tucoyas ont dû se contraindre à faire bouger légèrement les choses. Quand le besoin s’en fait sentir ou qu’un officiel souhaite négocier avec un village, un diplomate est dépêché au village tucoya. Ce dernier aura exceptionnellement le droit de s’exprimer devant un conseil en présence du chaman mais ne pourra pas assister aux discussions qui suivront. Il devra rester dans le village au cas où des questions doivent lui être posées. Il sera logé dans le village et une réponse lui sera donnée quand le conseil aura pris une décision. 

A noter que contrairement aux autres territoires de l’Empire Atlec, les représentants de l’empire ont rapidement renoncé à tenter d’introduire des paretche dans les villages tucoyas ou à leur faire payer un tribut.  Le choix de l’empire s’est posé sur le fait de construire de petits villages atlecs dont le paretche pourra répondre aux demandes des villages tucoyas alentours et y faire parvenir les attentes de ses supérieurs. Il s’agit très souvent d’un poste jugé ingrat et dangereux.

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