Les guerriers de métier
Si une grande majorité des troupes lors des conflits de toute nature est composée de conscrits et de volontaires, ces derniers ne sont généralement que des chasseurs, artisans, agriculteurs, pêcheurs etc… ayant pris les armes et ayant plus ou moins d’expérience dans le domaine. Il existe cependant quelques guerriers professionnels ces derniers issus de milieux divers font généralement partie d’ordres guerriers nobles comme les guerriers aigles, jaguars, serpents ou iktomis… sont héritiers d’anciennes traditions de leurs peuples ou sont de malencontreuses victimes de malchance comme les guerriers coyotes.
Les ordres nobles
Derrière le terme d’ordre noble se cache en réalité tout un ensemble d’ordres guerriers parfois très communs et d’autre fois très rares que l’on retrouve principalement chez les atlecs, aweches, zacoalts et iktomis, mais qui sont aussi parfois accessibles aux peuples sous leur domination (mais cela reste très rare). Le terme noble vient du fait que ceux qui rejoignent ces ordres sont censés se conforter à certaines valeurs morales. Si ce point est assez aléatoire, il n’en reste pas moins qu’ils sont tenus en assez haute estime et bénéficient le plus souvent d’un statut particulier les exonérant souvent de certains impôts notamment ceux en temps de travail… en contrepartie ils sont souvent contraints de participer aux conflits des puissances locales.
Si en théorie ces ordres sont accessibles à toute personne dans les faits les choses sont souvent différentes. Bien souvent une sélection très lourde est faite à l’entrée et il est rare qu’une personne puisse rejoindre un ordre sans avoir participé à plusieurs batailles. Puis si la personne est acceptée elle subira une rude formation au sein d’une maison de la guerre, lieu où sont formés et se retrouvent les personnes d’un ordre guerrier. A l’issue de cette formation la personne devra souvent réussir plusieurs épreuves pour finalement rejoindre l’ordre et recevoir les signes distinctifs de son ordre. Parmi ces derniers on trouvera souvent une tenue particulière, des armes et des sandales spécifiques. Une fois officiellement membre de son ordre la personne sera parfois contrainte de servir l’armée locale un temps mais dans de nombreux cas elle sera aussi libre d’user de ses compétences comme elle le souhaite tant qu’elle ne porte pas atteinte à l’image de sa maison de la guerre. Le guerrier gardera d’ailleurs souvent de nombreux contacts avec sa maison de la guerre, participera à diverses fêtes y ayant lieu et offrant parfois une part de sa solde pour aider les membres de cette dernière trop blessés ou trop vieux.
Pour ce qui est des méthodes de recrutement elles sont généralement assez proches pour l’ensemble des ordres et l’on en retrouve deux principales. La première, et la plus commune, est de réussir pour un jeune homme ou une jeune femme à entrer au service d’un guerrier de l’ordre en question. Si ce dernier accepte, il fera de lui son apprenti et l’emmènera partout avec lui. Durant plusieurs années cet apprenti lui servira d’écuyer, portera son matériel, sera entrainé par lui, l’accompagnera au combat et l’aidera à faire des captifs. Lorsque son maître le jugera prêt, ce dernier l’amènera à sa maison de la guerre pour qu’il y soit testé. Bien souvent en cas d’échec l’apprenti est chassé par son maître et certaines maisons de la guerre interdisent au guerrier ayant rapporté la jeune recrue de prendre un nouvel apprenti durant 5 à 10 ans. Il est cependant rare que ce type de recrue rate ses tests. L’autre voie consiste à participer à plusieurs batailles et à réussir à se distinguer en faisant au moins trois captifs et en montrant une certaine bravoure. Si la personne arrive à suffisamment se faire remarquer, elle pourra attirer l’attention d’un guerrier qui l’invitera à sa maison de la guerre pour que la personne soit testée. En cas d’échec elle ne pourra plus se présenter.
Les maisons de la guerre
Les maisons de la guerre sont au cœur de la vie des ordres guerriers. Parfois en pleine ville, parfois dans des lieux isolés, elles sont souvent à part possédant leur dortoir, leur temple, leurs réserves et salles communes etc… généralement accessibles uniquement aux aspirants et à ses membres. Elle fait ainsi office de lieu d’entrainement, de repos, de soin etc… pour ses membres et l’on y trouve souvent un médecin, un prêtre, un cuisinier et quelques servants. Ce sont aussi des lieux de solidarité ou l’on vient en aide aux membres de la maison blessés ou trop âgés et où l’on fête les victoires. Ces maisons prennent la forme de grands ilots d’habitations clôturés et gardés accueillant généralement jusqu’à une centaine de personnes. Il est à noter que ces maisons de la guerre sont indépendantes les unes des autres y compris si elles appartiennent à un même ordre. Ainsi au sein des guerriers aigles il existerait près d’une centaine de maisons de la guerre. Si elles ont toutes une étonnante cohérence dans leurs enseignements chacune possède des coutumes propres, armes privilégiées, méthodes d’enseignement et souvent quelques secrets comme des danses permettant d’identifier ses membres. Il est à noter qu’au sein d’un même ordre il existe une certaine confraternité entre tous les membres et les rivalités sont assez rares. Si certaines maisons sont très liées aux dirigeants locaux, d’autres font tout pour garder leur indépendance.
Les guerriers aigles
Les guerriers aigles sont l’un des deux ordres les plus communs. Selon une légende commune ils seraient d’origine atlèque même si d’autres avance une origine pochtanne ou yapannèque comme les guerriers jaguars. On les retrouve chez les atlecs, aweches, pochtans, yapanecs et mapanitls. De manière plus anecdotique on les retrouve aussi chez les iktomis.
Si chaque maison de la guerre de guerrier aigle peut posséder quelques spécificités, les membres de cet ordre partagent une certaine discipline et un aspect très méthodique du combat. Aussi bien entrainés au combat en duel qu’au combat de groupe on peut retrouver ces prestigieux guerriers à divers postes comme garde du corps de personnalités importantes, de palais ou de temples, chefs de troupes moins expérimentées ou à l’inverse déployées en unité complète sur des fronts difficiles. Privilégiant le corps à corps, ils sont majoritairement équipés d’une arme à une main et d’un bouclier d’une armure en coton plus ou moins couvrante ainsi que d’un casque rappelant de manière plus ou moins stylisée la tête d’un aigle ainsi que de sandales décorées. Dans certaines maisons de la guerre l’armure est recouverte de plumes qu’elles soient réelles ou faites de fines lamelles de cuir. Il est à noter que certains guerriers aigles peuvent parfois porter un atlatl ou une fronde qu’ils utiliseront à l’engagement du combat.
Souvent très fiers, la plupart des guerriers aigles se considèrent à tort ou à raison comme l’élite des combattants. S’ils sont parfois assez méprisants avec les autres ordres guerriers jugés plus jeunes et de simples modes, ils entretiennent une rivalité pas toujours très saine avec les guerriers jaguars. Si cela passe souvent par des provocations, rumeurs lancées voir des insultes des deux camps ; les choses vont parfois plus loin avec des rixes aux abords des villes ou des provocations en duels.
Les vautours
Les vautours sont une branche des guerriers aigles propre à l’Empire Atlec. Ayant un rôle similaire aux guerriers aigles les vautours ne sont composés de femmes atlèques chose exceptionnelle, les métiers des armes étant pour ainsi dire interdits aux femmes de cette culture. Ne disposant que d’une maison de la guerre, les recrues sont choisies de manière atypique car il s’agit uniquement d’orphelines plutôt jeunes, ayant perdu leurs deux parents à la guerre et montrant certaines prédispositions à la violence. Les vautours sont parmi les guerriers aigles les plus craints de l’Empire Atlec même si peu de personnes accepteront de l’admettre.
Les guerriers jaguars
Les guerriers jaguars sont le second grand ordre guerrier. Presque aussi populaire que celui des guerriers aigles, on le retrouve sur les mêmes territoires, mais à l’inverse de leurs « cousins plumés », les guerriers jaguars revendique une origine yapannèque.
Guerriers d’exception, les membres de cet ordre sont connus pour la grande importance qu’ils donnent au fait de faire des captifs pour leur gloire, celle de leur maison de la guerre ou celle de leur cité. Ceci les a parfois amenés à plus rapidement rompre leur formation au combat pour poursuivre un ennemi en fuite, à tendre des embuscades, mais aussi à privilégier, quand cela est possible, les duels aux combats de masse. Pouvant occuper des rôles similaires aux guerriers aigles comme gardes de personnes et de lieux de prestige ou officiers de troupes non professionnelles, ils ont généralement un rôle assez différent quand ils sont déployés en unité complète. Dans ce cas elles sont souvent employées pour briser les positions ennemies en frappant ses points vulnérables. Privilégiant eux aussi le combat au corps à corps, les guerriers jaguars ont accès à une grande variété d’armes à une ou à deux mains et partent régulièrement au combat avec des bolas ou, de manière plus anecdotique, un filet qu’ils porteront en cape. Ces deux derniers outils visent à faciliter la capture d’adversaire durant leur fuite. Portant toujours une armure plus ou moins couvrante reprenant de manière plus ou moins colorée un motif de peau de jaguar, ils ont aussi un casque reprenant la tête de l’animal ainsi que des sandales.
D’origines sociales souvent plus diverses que les guerriers aigles, les guerriers jaguars jouent souvent moins de leur statut de guerrier d’élite et sont tout aussi respectés que craints. Cette crainte provient en grande partie de nombreuses histoires de pratiques cannibales de cet ordre à titre de rite de passage ou après une victoire militaire… histoires qui s’avèrent parfois exactes.
Les guerriers au quotidien
Si les différents guerriers sont aisément reconnaissables sur les champs de bataille ou lorsqu’ils effectuent des activités officielles comme garder un lieu ou une personne entrainer des recrues etc… du fait de leur tenue. La plupart d’entre eux ne la garde pas au quotidien et portent rarement dans le civil leurs armes de guerre. D’ailleurs hors des périodes de conflits ou s’ils ne sont pas recrutés comme gardes, ils auront alors des activités civiles commune comme s’occuper des champs, chasser, fabriquer des objets… Cependant du fait de leur statut particulier, les guerriers sont généralement reconnaissables à certains privilèges comme le port de certains vêtements ou certaines manières. A noter que ces privilèges ne concernent pas les guerriers coyotes. Parmi les points les plus communs, on trouve le fait de porter des sandales en cuir et/ou coton dont l’attache au niveau de la cheville est décorée de perles de bois peintes, plumes ou autres. De même lors des repas, les guerriers ont pour habitude de se servir de la main gauche alors que le reste de la population se sert de la main droite. Dans la plupart des grandes villes alors que le port d’armes autre qu’une simple dague d’utilité courante est une chose rare, il est commun que les guerriers portent une arme un peu plus voyante comme une masse, un macana, une hachette ou un macuahuitl. Le fait de porter des grandes armes comme des lances, arcs, atlalts avec javelines etc… dans le cadre civil restera toujours suspect.
Les guerriers serpents
Ordre le plus récent, il serait apparu il y a un peu plus d’un siècle au sein des cités yapannèques. Si son origine reste nébuleuse, il est aujourd’hui présent dans de nombreuses cités yapannèques mais aussi au sein des territoires atlecs, pochtans et aweches. C’est peut-être chez ce dernier peuple que l’ordre a connu sa plus rapide progression faisant jeu égal avec les guerriers aigles et jaguars en terme d’effectif. Ils restent rares chez les mapanitls et plus globalement dans le sud de l’Empire Atlec.
L’ordre des guerriers serpents se distingue de la quasi-totalité des autres ordres par sa spécialisation dans les armes de tir que ce soit l’arc, l’atlatl ou la fronde. Ils restent malgré tout formés au combat au corps à corps et possèdent toujours une arme secondaire, le plus souvent une masse ou un macuahuitl. Occupant parfois le rôle de garde de certains lieux, ils sont surtout déployés sur le champ de bataille en première ligne avant de rejoindre les flancs ou lors d’embuscades. Au combat, ils portent souvent une armure légère et se distinguent par leurs sandales mais aussi par leur casque rappelant une couronne de plume et de perles de bois. Leur principal signe distinctif est une broche nasale en jadéite ou mosaïque ayant la forme d’un serpent à deux têtes.
Bien que respectés en tant qu’ordre noble par la population, les guerriers de cet ordre ont aussi souvent un statut social inférieur aux aigles et jaguars. En effet privilégiant le combat à distance et ne se ruant au contact qu’à la fin du combat, les guerriers serpents ont bien moins d’opportunités de faire des captifs. De plus leur spécialisation dans les armes à distance est parfois source de moquerie les guerriers serpents étant jugés plus « lâches ». Pire encore certaines rumeurs totalement infondées accusent certaines maisons de la guerre de faire appel à l’usage de poisons ou de jouer les assassins choses profondément choquantes pour les guerriers serpents.
Les guerriers iktomis
Bien que limités à une toute petite zone géographique (le huatanab iktomi), les guerriers iktomis sont un ordre guerrier très ancien et réputé. Son origine remonterait au début de l’Empire Atlec quand les cutchakans aujourd’hui connus sous le nom d’iktomi auraient choisi de se soumettre à l’Empire Atlec. Devant fournir des troupes pour soutenir l’effort de guerre de l’empire, ils mirent au point une force se basant sur les savoirs-faire de leur peuple en matière d’archerie et de combat à courte distance et l’équipement et la discipline des armées atlèques. C’est en tout cas ce que rapporte la légende autour de la création de cet ordre. Quoiqu’il en soit ces guerriers sont formés uniquement dans l’une des 10 maisons de la guerre du huatanab iktomi où seuls les membres de ces peuples sont acceptés.
Force extrêmement disciplinée, les guerriers iktomis sont principalement des spécialistes de l’arc. Ces guerriers sont reconnaissables non seulement grâce à leur modèle allégé d’armure complète rouge à marques noires, mais aussi et surtout grâce à leur casque conique. Utilisant des arcs assez longs pour le tir, ils sont aussi équipés d’une hachette à lame d’obsidienne et souvent, mais pas toujours d’un bouclier léger. Ces guerriers portent aussi des sandales rouges et blanches avec trois perles de bois noires sur le dessus.
Excellents tireurs, les guerriers iktomis sont réputés être une force implacable sur le champ de bataille qui ne se replie pas tant qu’on ne lui en a pas donné l’ordre. Engagés au corps à corps, ils n’hésitent pas à abandonner leur arc et à se battre à la hachette quitte à mourir jusqu’au dernier. Généralement déployés aux endroits stratégiques, ils participent aussi aux embuscades. De plus leur côté généralement très obéissant fait qu’on leur confie parfois des missions jugées trop dégradantes pour d’autres ordres. De plus leur réputation fait qu’ils sont recrutés, parfois à des prix prohibitifs comme garde du corps.
En tant que combattants les guerriers iktomis sont très respectés par toutes les troupes de l’Empire Atlec y compris la plupart des guerriers aigles. Ils sont cependant victimes de préjugés plus ou moins avérés sur leur indiscipline hors du combat, leur tempérament violent, leur manque de manière et leur goût pour la boisson. Hors de l’empire ils sont particulièrement craints et des histoires circulent sur leur grande cruauté, leur gout du sang et leur participation à des expéditions punitives y compris contre des cutchakans. La grande majorité de ces histoires sont au moins un peu exagérées, mais les histoires concernant les monstres rouges et noirs sont connues dans tout Catchaluk.
Les autres ordres nobles
Derrière ces 4 grands ordres guerriers on en retrouve d’autres moins connus généralement car ils ne sont présents que sur un territoire réduit ou auprès d’un seul peuple. La plupart de ces ordres se recrutent uniquement par le biais d’un membre ayant remarqué une recrue potentielle mais parfois cela passe aussi par certains officiers accordant ainsi des sortes de promotions et donnant accès à la formation après certains actes particuliers. Voici une liste non exhaustive de ces ordres :
-les guerriers aras : Il s’agit d’un ordre guerrier huitze similaire sur de nombreux points aux guerriers aigles et jaguars. Connaissant diverses variations d’une cité à l’autre, cet ordre fut probablement créé pour servir de garde d’honneur aux notchapas ainsi qu’aux palais. Aujourd’hui ces membres font aussi souvent office d’officiers, de gardes dans les temples et villes, d’escorte de notables en mission officielle… Contrairement aux autres ordres guerriers, il n’existe normalement qu’une maison de la guerre de guerrier ara par cité et cette dernière est sous le contrôle direct du notchapa. De plus les membres de cet ordre sont traditionnellement tous issus de la noblesse. Si les guerriers aras de chaque cité peuvent porter des signes distinctifs, ils portent généralement un couvre-chef/casque surmonté de très longues plumes. Ces guerriers privilégient généralement les armes à deux mains et le combat de duel.
-les guerriers crânes : ces guerriers sont considérés comme l’élite des troupes atlèques. Bien que constituant un ordre à part entière il s’agit avant tout d’une distinction accordée par les paretches atlecs de plus haut rang aux guerriers ayant fait de nombreux captifs et s’étant distingués au combat. Presque toujours issus d’autres ordres guerriers et réservés aux atlecs, ces combattants sont tous issus d’autres ordres guerriers qu’ils quittent en rejoignant les guerriers crânes. Portant une armure complète blanche, leur principal signe distinctif est leur casque rappelant un crâne stylisé et ils portent tous une bannière dorsale. Ayant de nombreux privilèges, ils sont les gardes du corps des officiers de plus haut rang et se voient confier certaines troupes.
-les Umachatzins : le nom de cet ordre noble provient de l’umacha, une créature mythique issue du folklore akoutlal (mais présente chez des nombreux peuples des régions centrales) qui aurait la forme d’un grand chien avec une main au bout de la queue et qui vivrait au fond des lacs. Il s’agit d’un ordre jeune tenant son origine durant la période du délitement de la puissance yapannec et la reconquête d’une part de son territoire par l’Empire atlec. Durant cette période de nombreux villages akoutlals auraient étés menacés par des brigands. Un notchapa aurait alors formé une troupe pour faire face à ce problème au sein de sa cité et elle aurait été si efficace qu’elle fut appelée par les villages akoutlals des cités voisines. Ce seraient les akoutlals qui aurait donné le nom d’umachatzin à cette troupe et il fallut attendre plusieurs années avant qu’elle ne devienne officiellement un ordre noble. Rapidement plusieurs de ces membres furent appelés à former des maisons de la guerre dans diverses cités yapannecs mais aussi dans les territoires centraux de l’empire atlec. Les Umachatzins sont surtout reconnaissables à leur armure bleue mais aussi à leur casque couvrant uniquement le haut et l’arrière du crâne. Ce casque est couvert de plumes bleues et possède deux petites oreilles noires. Contrairement aux autres ordre nobles les umachatzins participent peu aux grandes batailles mais ont surtout pour rôle d’intervenir rapidement pour protéger les populations en danger. Ils peuvent aussi jouer les rôles d’éclaireurs et sont souvent appelés pour escorter des convois de marchands.
-les ordres aux captifs : Il s’agit du type d’ordre connaissant la plus grande diversité. On les retrouve dans les cités yapannecs et dans une moindre mesure certaines cités huitzes et toxcecs. Le plus souvent leurs membres sont choisis parmi des personnes ayant fait un certain nombre de captifs. Souvent l’appartenance à l’un de ces ordres est automatique contrairement aux autres ordres guerriers où il faut être choisi. Parfois très prestigieux localement, ses membres ont généralement divers signes distinctifs (casque, boucliers, vêtements spécifiques, peintures…) et se voient remettre un équipement spécifique. A cela s’ajoute divers droits comme l’allocation de plus grandes terres agricoles, des exonérations d’impôts…
Les guerriers coyotes
Les guerriers coyotes, ou soncotsis comme ils se nomment, forment un groupe à part. Loin des ordres guerriers, ils sont à la fois des combattants, des mystiques et une source de troubles. Connus pour leur goût pour les embuscades et suivant un mode de vie nomade et rejetant la civilisation, leur origine est sujette à débat. Certaines meutes prétendent que le premier guerrier coyote aurait été un prêtre ayant reçu la visite des dieux dans son sommeil, d’autres qu’ils seraient les héritiers d’un peuple aujourd’hui disparu, d’autres encore voient en leur création le résultat de l’échange de la sagesse des plus grands chamans, devins et prêtres de plusieurs peuples.
Croyances et mode de vie
Vivant en nomades, les soncotsis se voient avant tout comme des mystiques suivant un mode de vie très strict. Selon eux la civilisation et le « luxe » ont éloigné les hommes de leur rôle premier à savoir préserver le monde et nourrir les dieux par le sang des sacrifices. Ils cherchent ainsi le mode de vie le plus simple possible et le plus proche de la condition des premiers hommes. Gardant les cheveux longs et évitant de vivre dans des maisons en sédentaires, ils refusent toute forme d’agriculture et d’élevage. Ils rejettent aussi les bijoux ou marques de richesse et ne se coupent pas les cheveux. A partir de cette base on constate une grande variété dans ce rejet de la civilisation. Il est commun que les membres d’une meute ne portent pas de vêtements, préfèrent dormir à même le sol ou vivent dans des grottes. Certains membres encore plus extrémistes vont jusqu’à refuser de cuire la nourriture, d’utiliser le commerce avec les autres peuples, ou même de faire appel à tout objet d’artisanat hormis ceux utilisés pour le combat. Ce rejet de la civilisation passe aussi par la croyance que c’est à chacun de nourrir les dieux par des sacrifices ou des saignées. Selon les guerriers coyotes, la croyance que seuls les prêtres et chamans peuvent nourrir les dieux est un mensonge de ces derniers pour leur assurer un statut. Cela les poussent souvent à entrer en conflit avec ces derniers d’autant plus que les soncotsis méprisent l’usage des rites de magie divine.
Le rejet de la civilisation et la recherche d’une vie plus « pure » passe aussi pour les guerriers coyotes par un rejet de la plupart des codes moraux et de nombreuses notions comme la propriété, la tempérance, la probité… Les soncotsis y voient des chaînes créées pour altérer la nature même de l’homme. Il n’est ainsi pas rare que des guerriers coyotes boivent en excès, font leur besoin là où ils en ont envie, aient des relations sexuelles où ils veulent, tuent ceux qui les provoquent, volent, reviennent sur leurs paroles… Le pire étant leur pratique du cannibalisme après le combat ou en cas de manque de ressources. Malgré ces aspects, les soncotsis suivent certaines règles et l’on constate que les guerriers d’une même meute sont particulièrement soudés et qu’ils suivront sans faillir la parole de leur chef. L’aspect le plus important de leur « morale » reste leur volonté de suivre la volonté des dieux. Convaincus que les dieux parlent directement aux hommes, ils font appel à la divination ou font confiance à leurs rêves pour déterminer la marche à suivre et ce quelle qu’en soit l’issue. Il arrive ainsi qu’ils s’attaquent à un village, trahissent leurs alliés ou se lancent dans une action suicidaire simplement pour suivre un présage.
Au quotidien, les meutes de guerriers coyotes vivent dans de petits campements similaires à ceux des cutchakans, dans des grottes ou des lieux abandonnés (ou débarrassés de leur occupant). Ils survivent grâce à la chasse, la pêche et la cueillette mais aussi en offrant parfois leurs services contre des ressources et par le vol et le pillage. Il n’est en effet pas rare que les meutes prennent ce dont elles ont besoin pour survivre estimant que cela revient au même que chasser un animal ou cueillir une plante. Les meutes sont généralement de petite taille (15 à 20 individus) comprenant un unique chef, l’ancien coyote, quelques soncotsis et souvent des serviteurs. Ces serviteurs sont souvent des esclaves capturés ou d’anciennes recrues ayant échoué à un test. Plus ou moins bien traités, ils sont en charge de toutes les activités jugées sales (cuisine, réparation des armures et équipements, activités d’artisanat…). A noter que l’on trouve aussi des guerriers coyotes vivant en solitaire et parcourant le monde pour « nourrir les dieux ».
Recrutement et formation
Les guerriers coyotes ne recrutent par leurs membres parmi les guerriers qui se distinguent ou la noblesse. Quand un ancien coyote décide qu’il est temps d’agrandir sa meute (ou suite à un présage, un rêve), les soncotsis se mettent à la recherche de jeunes enfants ayant entre 7 et 14 soleils. Des enfants plus jeunes ne survivraient pas au mode de vie des guerriers coyotes et des plus vieux sont considérés comme irrémédiablement pervertis par le mode de vie « civilisé ». Ces enfants peuvent être obtenus par de nombreux moyens : achetés à leurs parents, enlevés, capturés lors d’une attaque… le sexe, l’origine sociale ou même le peuple d’appartenance importe peu aux soncotsis qui voient toutes les humanités comme un même ensemble. Dans de rares cas des enfants naissent parfois au sein des meutes et ces derniers seront entrainés pour devenir guerriers coyotes. Dans tous les cas les jeunes enfants suivront alors un rude entrainement pour devenir soncotsis. Ils seront autant que possible éloignés de toute activité des civilisés pour rester le plus pur possible. Ils dormiront souvent à même le sol, se nourriront des aliments les plus simples, seront soumis à de nombreuses brimades et seront entrainés au combat.
C’est généralement à partir de leur 16 ou 17 soleils qu’ils participeront à leurs premiers combats. Parfois ces combats sont organisés simplement pour mettre les jeunes recrues à l’épreuve. A ce stade sur 5 enfants seuls deux ou trois sont encore en vie et les survivants sont régulièrement testés. Ce n’est qu’à partir de 21 soleils que les jeunes les plus prometteurs deviendront des guerriers coyotes à part entière. Pour ceux ne s’étant pas montrés dignes au fil de leur formation, ils finiront généralement par devenir des serviteurs de la meute ou dans de rares cas ils seront sacrifiés.
Au combat
Les guerriers coyotes sont des combattants redoutés. Affectionnant les attaques surprises contre des cibles vulnérables, ils portent un équipement de très bonne qualité comprenant une armure en coton et un casque à l’image d’une tête de coyote. Faisant appel à une variété d’armes, ils privilégient souvent les armes de corps à corps. Cet équipement est exclusivement entretenu par les serviteurs de la meute ou à défaut une personne recrutée pour l’occasion. Si cette débauche d’équipement peut sembler aller à l’encontre des principes des soncotsis, cet aspect est vu comme un mal nécessaire par ces derniers au vu de leur objectif.
Très belliqueux plusieurs raisons motivent les soncotsis au combat. La première et la plus importante est de trouver un sacrifice. Voulant nourrir les dieux, les guerriers coyotes estiment devoir effectuer un sacrifice humain par lune. Le second, plus pragmatique est le besoin d’obtenir des ressources ou de jeunes recrues. Enfin, il n’est pas rare qu’un simple présage suffise à provoquer une attaque.
Répartition et rapport aux autres
Les guerriers coyotes se retrouvent surtout dans les plaines arides, principalement dans les zones à la frontière des territoires cutchakans et atlecs (est des provinces d’Atlacapan à Wamanaku) ainsi que dans le nord-ouest et l’ouest de la terre des lacs. On trouve cependant de petites communautés isolées dans toutes les plaines arides, la terre des lacs et même la terre des lièvres.
De par leur mode de vie, les guerriers coyotes entretiennent des relations souvent compliquées, houleuses voir hostiles avec les populations locales. Au sein des grandes puissances leur présence est souvent tolérée dès lors qu’ils ne causent pas de problèmes et au sein de l’Empire Atlec, leurs campements sont souvent étroitement surveillés. Bien que souvent sources de troubles ou de disparitions inexpliquées, les diverses puissances ont parfois tendance à fermer les yeux. Bien que peu fiables et sujets à la trahison, ils sont parfois recrutés par des tawatans de l’Empire Atlec et des officiers zacoalts en échange de les laisser sacrifier leurs captifs. Il arrive aussi qu’ils soient recrutés pour semer le trouble dans des puissances rivales. Chez les yapanecs des notchapas font même parfois appel à leurs services pour calmer des wachupes peu coopératifs bien que cela ne soit jamais officiel. Sur les terres cutchakannes, ils sont généralement vus avec une grande méfiance même s’ils peuvent s’avérer des alliés utiles contre une plus grande menace. Seul le huatanab iktomi se refuse à faire appel à leurs services même officieusement bien qu’ils les tolèrent sur leurs terres. Dans tous les cas l’implantation d’un groupe de guerriers coyote est toujours source d’inquiétude pour les populations locales.
Les autres guerriers
Hors des ordres guerriers nobles et des guerriers coyotes, il existe en réalité un certain nombre de guerriers de métier. Ces derniers sont généralement jugés non nobles car n’appartenant pas aux peuples « civilisés » ou simplement au sein de ces peuples car ils ne font pas partie de ces ordres.
Chez les peuples dits civilisés
Ce point concerne surtout les iktomis, zacoalts et atlecs. Chez ces peuples, la plus grande majorité des guerriers de métier sont membres d’un ordre guerrier. Il arrive cependant des cas ou des troupes de conscrits s’organisent en bandes de mercenaires, au fil du temps ses membres deviennent ce que l’on pourrait appeler des guerriers de métier même si leur entrainement est souvent plus lacunaire que ceux des membres des ordres. Bien souvent il s’agit d’une passe dans la vie de ses personnes la plupart rejoignant soit un ordre noble, soit sont reconnus officiellement et rejoignent un ordre au captif, soit arrêtent tout simplement le combat d’une manière ou d’une autre. Ce type de situation se retrouve bien plus dans l’Empire Atlec avec des volontaires rejoignant les troupes de certains Tawattans. On peut aussi trouver ce genre de personnes qui se fait mercenaire au service d’un marchand, d’une étape ou de certaines personnes. Si les guerriers d’ordre sont préférés, ces derniers sont généralement bien plus chers et regardants.
Chez les tiguis
Chez les tiguis ils faut distinguer deux cas. Celui des tiguis vivant au sein de l’Empire Atlec et celui des tiguis vivant dans le territoire des clans tiguis. Pour les premiers si l’on retrouve des guerriers traditionnels, ces derniers laissent de plus en plus de place aux ordres guerriers et notamment les guerriers aigles (les guerriers jaguars sont rares et les guerriers serpents inexistants). Sur le territoire des clans tiguis, on retrouve des guerriers traditionnels. A noter que ces guerriers sont assez rares et ne représentent qu’environ 4 à 8 personnes dans un clan de 100 personnes.
Portant de nombreux noms selon le clan (fils des tempêtes, guerrier du clan etc…) ces guerriers sont des membres du clan un peu à part. Sélectionnés parmi les jeunes hommes et femmes les plus prometteurs lors des premiers raids, ils sont entrainés en marge du clan par un ainé. Si le jour ils se reposent et participent à certaines activités communes, c’est au crépuscule que commence leur entrainement, le plus souvent dans un lieu tenu secret. Là ils s’exercent presque chaque jour avec un maître d’armes et leurs quelques ainés. Si l’entrainement est très variable d’un clan à l’autre il comprend bien souvent de nombreux exercices physiques, la manipulation des armes… mais aussi l’apprentissage du contrôle de soi et de la maitrise de la peur. Bien souvent on s’attend à ce que ces guerriers sachent ne pas répondre aux provocations. Il y a ainsi certains jours où ils devront accepter de se tenir au centre du village et devront se laisser insulter toute la journée sans rien dire et ce sans boire ni manger. Cet apprentissage est souvent accompagné de rites chamaniques et de nombreux tabous. D’ailleurs toute personne qui assisterait à l’entrainement sans y avoir été invitée est généralement mise à mort ou chassée. Quoiqu’il en soit une fois que le maître d’arme juge l’apprenti prêt, ce dernier se verra remettre de nouvelles armes, un tatouage particulier à son clan et souvent un signe distinctif. L’une des particularités des guerriers tiguis est que ces guerriers participent non seulement à la vie quotidienne du village à côté mais ne sont jamais considérés comme ayant totalement terminé leur entrainement. Ainsi être intronisé comme guerrier à part entière ne dispense pas des séances d’entrainement quotidiennes.
Combattants respectés, ils participent à tous les raids menés par le village mais aussi à la plupart des conflits rituels. Ces combattants sont généralement mieux équipés que les autres possédant une armure matelassée souvent accompagnée d’un épais casque couvrant le dessus de la tête avec une mandibule recouvrant tout le bas du visage et le menton. Si certains utilisent de grandes armes à deux mains, la plupart préfèrent utiliser une lance couplée à un très large bouclier typique de ce peuple. Bien que courageux, ces guerriers sont généralement bien plus disciplinés que les autres membres de leur peuple et sont capables de se replier en ordre si nécessaire.
Chez les cutchakans
Les guerriers sont assez fréquents chez les cutchakans et l’on en retrouve dans la plupart des tribus. Tant hommes que femmes, ils sont avant tout des membres de la tribu avec qui ils partagent leur quotidien, n’étant considérés comme des guerriers que durant les combats. Les guerriers cutchakans se font appeler « coureurs de vents ». Selon la légende ces guerriers auraient été, du temps ou les cutchakans étaient sédentaires des messagers. Durant les luttes contre l’Empire Atlec, ils devinrent des éclaireurs compétents et rapides. Avec la chute des cutchakans et l’adoption du mode de vie nomade ou semi nomade ses éclaireurs unirent leurs compétences aux quelques guerriers plus classiques donnant naissance aux coureurs de vents. Bien que légende, les quelques historiens atlecs et iktomis s’étant penchés sur la question tendent à lui reconnaitre une certaine véracité.
Il n’existe pas de méthode de sélection formelle et uniforme pour les coureurs de vent d’autant plus que chaque bayuma possède ses propres règles. Généralement ces derniers sont sélectionnés parmi des jeunes de 15 à 20 soleils, disposant de bonnes aptitudes physiques et ayant le bon état d’esprit. Il peut aussi arriver que les coureurs de vents soient choisis parmi ceux c’étant déjà illustrés au combat. Avant de pouvoir commencer leur formation, le chaman de la tribu devra souvent donner un avis favorable et effectuer des rites pour purifier l’apprenti. Ce dernier commencera alors un entrainement auprès des coureurs de vents souvent sous la houlette des plus anciens. L’enseignement comprend de nombreux volets pouvant varier d’une tribu à l’autre mais comprend souvent des éléments de survie autant que des techniques de combat et d’infiltration. Cet apprentissage se fera généralement sur une demi-journée pour que l’apprenti puisse continuer à aider sa tribu au quotidien. Une fois jugé apte, il accompagnera ses ainés au combat et prouver sa valeur. Il ne deviendra coureur des vents qu’une fois que ces ainés l’auront décidés souvent après l’accomplissement de certaines tâches (participer à x raids, tuer x adversaire…). Il se verra alors remettre les insignes de son rang.
Dans tous les cas les coureurs de vent sont présents durant toutes les actions militaires et raids des cutchakans venant souvent encadrer les volontaires. Assez mal vus par les guerriers nobles, ils sont des experts des actions de guérillas. Le plus souvent armés d’un arc plutôt court, leur spécialité est de tendre des embuscades en se camouflant ou en attaquant un campement ou village de nuit. Ils portent généralement une protection en os, parfois accompagnée d’une protection ventrale en perles de bois mais rarement plus. Après avoir tiré quelques volées de flèches, ils se décident alors à engager le combat au corps à corps si l’ennemi est désorienté ou à fuir à toutes jambes pour reprendre l’attaque plus tard. Au combat ils se distinguent généralement par des peintures faciales une moitié du visage étant en rouge et l’autre en noir. De plus au quotidien ils se distinguent généralement par le port d’un collier composé de pointes de flèches en obsidienne et/ou de pointes de flèches et de plumes rouges dans leur coiffure.
Chez les oxotllis
Le cas des guerriers oxotllis est assez atypique par rapport aux autres types de guerriers de métier. Si comme les autres ils partagent le quotidien de leur peuple, la grande différence de la culture oxotllie a de nombreuses conséquences sur le contenu de leur formation et leurs compétences. Il est aussi à noter qu’il existe une très grande variété de guerriers tribaux oxotllis en raison de la grande diversité de ce peuple. Certains sont des spécialistes du combat au corps à corps, d’autre du combat à distance etc… On retrouve cependant certains traits communs. Le premier est que ces derniers ne sont considérés comme des guerriers que durant les périodes de guerre, hors de ces périodes et de quelques évènements ils ne sont que des habitants comme les autres et bien souvent ils n’ont même pas de statut particulier. A l’inverse durant les conflits leur principal rôle sera de mener les autres membres de leur peuple et ce seront généralement eux qui devront faire des captifs lorsque cela est nécessaire.
On retrouve principalement ces guerriers dans les tribus dépassant la centaines d’individus et ils ne sont généralement qu’une poignée. Ils sont souvent choisis dès le plus jeune âge selon divers critères. Chez les hulcehs, la charge est plus ou moins héréditaire et concerne la famille proche du chef. Chez les maras et zinixts, elle est déterminée selon la vitalité de l’enfant à la naissance. Selon les peuplades, cette activité est exclusivement réservée aux hommes et dans d’autres cas non. Dans tous les cas la formation commencera assez tardivement car elle attendra le rite de passage à l’âge adulte. A cet âge la jeune personne aura souvent déjà appris quelques rudiments de combat mais ce n’est pas toujours le cas. Une fois son rite de passage passé, la jeune personne sera emmenée avec d’autres aspirants dans un lieu isolé par le guerrier le plus ancien du village. Là elle subira un entrainement très intensif de quelques mois durant lesquels elle apprendra entre autres à savoir fabriquer ses premières armes (les armes étant souvent détruites après usage dans la culture de ce peuple). Cet entrainement sera souvent accompagné de nombreux rituels visant à éprouver le corps et l’esprit comme supporter plusieurs fois par semaine des vêtements garnis de petites épines ou d’insectes piquants, ou de devoir courir sur des braises sans s’arrêter sous peine de se bruler. Il subira aussi plusieurs rites de purification et divers rites chamaniques à l’aide de plantes hallucinogènes pour communiquer avec ses ancêtres, le qetec ou l’esprit de certains animaux. La formation se termine souvent à la fin de la période (un mois à une saison). De retour chez lui, la personne sera considérée comme un combattant. Cependant les premières années, elle devra de nouveau passer ce rite (de 5 à 10 fois). De plus pour entretenir ses compétences elle se retrouvera parfois avec les guerriers du village pour s’entrainer.
Au combat ces guerriers sont généralement équipés de manière similaire aux autres participants. Ne portant pas d’armure ou une légère protection en os, certains utilisent toute de même une large bande en coton enroulée autour de la taille et du torse. Leur stratégie et le reste de leur équipement est très variable selon les cultures oxotllies.