
Les cutchakans
Les cutchakans sont un peuple de nomades. Selon la légende ils étaient jadis un ou plusieurs peuples sédentaires chassés de leurs terres par les atlecs lors de l’ascension au pouvoir de ces derniers. Ces anciens cutchakans trouvèrent alors refuge dans les coins reculés des terres arides et des plateaux désertiques auprès de populations nomades dont ils adoptèrent le mode de vie. Depuis lors ils vivent en petites communautés indépendantes nommées bayumas souvent improprement nommées tribus. Vus comme des sauvages par les peuples dit civilisés, ils ont la réputation d’avoir à la fois une grande ouverture d’esprit mais aussi d’être particulièrement rancuniers, belliqueux et cruels au combat.

Apparence des cutchakans
Portant rarement d’autres vêtements qu’un simple pagne et parfois une cape en peau ou tissu grossier dans des teintes ternes, les vêtements des hommes et des femmes sont relativement similaires même si les femmes remplacent le pagne par une jupe arrivant en dessous des genoux en peau. Les cutchakans ne portent généralement pas beaucoup de bijoux si ce n’est quelques bracelets tressés comprenant quelques os, plumes et morceaux de bois taillés. On peut aussi trouver divers bracelets et colliers et pectorales fait de perles de bois peintes dans des couleurs rouges, bleues et plus rarement blanches ou noires mais ausis d'os et de pointes de flèches. Parfois simplement enfilées à la suite ces perles sont parfois attachées par un maillage complexe permettant de réaliser des pectorales de très bonne qualité. a cela s'ajoute parfois de petits bijoux et bracelets réalisés en or natif par des méthodes très sommaires. A noter que les cutchakans ne portent souvent pas de sandales. Biens qu’ils sachent en fabriquer, ces dernières étant utilisées par les chamans dans certains rituels, ce choix vient du fait qu’ils souhaitent rester en contact avec le sol ce qui les obligeraient à rester humble.
D’une taille et d’une apparence similaire aux zacoalts, ils sont reconnaissables aux nombreuses peintures noires dont ils se recouvrent parfois une partie du visage et du corps. Les cutchakans sont aussi reconnaissables à leurs cheveux longs souvent laissés détachés comprenant parfois quelques perles de bois ou plumes surtout à l’approche des combats. Les cutchakans ne portent généralement pas de riches bijoux à l’exception de longues tiges d’os et de bois dont ils se percent certaines parties du corps. Du fait de leur mode de vie nomade l’hygiène au sein des communautés cutchakannes est souvent loin d’être la première priorité et dépend le plus souvent des sources d’eau à disposition.



Culture cutchakanne
Les cutchakans ont une culture essentiellement nomade, établissant un campement dans un lieu propice durant quelques années avant de partir quand la terre devient trop pauvre pour la cultiver ou qu'ils n'aient plus de quoi chasser ou nourrir leurs troupeaux de lamas. Ils vivent dans des communautés (bayumas) de très petite taille allant de 50 à 200 individus très soudées. Ces bayumas sont très ouvert accueillant facilement des étrangers (même temporairement) mais aussi acceptant facilement le départ de ses membres. S’ils ont généralement un chef, les décisions y sont prises par l’ensemble du groupe. Très ouverts d’esprit les cutchakans se distinguent entre autre par la totale normalité des relations homosexuelles/bisexuelles, de la transidentité, des unions avec d’autres peuples ou entre plus de deux personnes… Ils sont aussi généralement très tolérants vis-à-vis des waykuals et naybals.
L’un des points essentiels de la culture cutchakan est la notion de chumalna. Souvent traduite par destin, il indique ce pour quoi est fait l’individu regroupant à la fois ses talents, ses envies, ses valeurs, les rencontres qu’il fait, ses sentiments, son instinct, ses rêves… En somme tout ce vers quoi tend l’individu. Pour les cutchakans il est essentiel qu’un individu suive son chumalna même si cela l’amène à quitter sa bayuma pour vivre seul ou en rejoindre une autre. Il n’est ainsi pas rare qu’un cutchakan quitte sa communauté suite à un important désaccord avec une décision quitte à y revenir plus tard. Ce départ ne sera jamais vu comme une trahison et à l’inverse se forcer à y rester serait vue comme une trahison envers soi-même et peut être source de moquerie ou de réprobation.
Fier de leur culture les cutchakans ont la réputation d’être méfiant des autres peuples. En réalité cela est surtout le cas lorsqu’ils voyagent sur les terres d’autres puissance. En réalités, les cutchakans peuvent se montrer très avenants avec les étrangers et seront souvent prêt à accueillir temporairement ceux dans le besoin au sein de leurs bayumas. Ils se montrent en revanche extrêmement rancuniers et toute trahison ou mauvais traitement entrainera une inexorable vengeance.
Division culturelle
Biens que ce définissant tous comme cutchakans, il existe en réalités de très grandes différences entre les bayumas. Ceci est en grande partie due à l’histoire des cutchakans. Dans les plus anciens récits sur ce peuple, le terme cutchakan n’est qu’un terme générique désignant tout un ensemble de peuples comme les uyultans, chachonapa, wojacub… Ces peuples avaient des modes de vie très différent allant de petites communautés d’agriculteurs sédentaires regroupées en confédération à des groupes nomades indépendant ne vivant que de chasse et de cueillette. Bien que le phénomène reste largement incompris les échanges et transferts entre ces populations, mais aussi des évènement climatiques (sécheresse) et conflits amenèrent une relative uniformité culturelle et l’abandon de l’ancienne division. Cependant les signes de cette grande diversité de peuple sont toujours présents au sein des bayumas par des coutumes, variation dans les langues, modes de vie (plus ou moins de chasse, d’élevage, d’agriculture…), manière de nomadiser (distance, temps), rapport aux autres peuples, manière de combattre ou de s’organiser. On la retrouve aussi dans la volonté ou non de vouloir se sédentariser sur leurs « anciennes terre » prise par l’empire atlec.
Cette diversité c’est accentuée avec l’implantation de communautés cutchakannes jadis limités à l’ouest des montagnes du dos du monde plus au sud. Les communautés du sud développèrent un mode de vie bien plus belliqueux mais aussi avec une plus importante capacité à s’unir autour de grands chefs. Du fait de la quasi absence de contact entre communautés du nord et du sud, il est probable que cette division continue de s’accentuer au fil du temps menant à deux peuples bien distincts.

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