
L' Empire atlec
L’Empire Atlec est la seule entité d’envergure à disposer d’une organisation centrale avec à sa tête un chef unique. Jadis puissance régnant sur une part considérable du continent et influençant toutes les grandes puissances, l’empire a fortement perdu de sa gloire passée au profit des cités huitzes et yapannèques.
Organisation interne
Derrière le terme Empire Atlec se cache en réalité une organisation assez particulière loin de l’image de grand bloc monolithique qu’il peut donner. Construction très particulière, l’empire est composé de trois grandes familles d’ensembles ayant chacune des règles et un mode de gestion particulier.
Les terres de l’empire
Plus gros ensemble il s’agit en réalité du territoire qui est intégralement sous le contrôle de l’Empire Atlec et qui en suit toutes les règles. C’est principalement dans ce territoire que s’appliqueront les règles et l’organisation qui sera décrite par la suite.
Les territoires inféodés
Ces territoires occupent une grande portion du territoire sous contrôle atlec. On y trouve les cités pochtans et mapanitls, la confédération toxcec, l'ayachaku aweche et le huatanab Iktomi. Bien que considérés comme faisant partie de l’Empire Atlec, ces territoires ne font pas partie des terres contrôlées par l’empire. De par leur histoire ces territoires sont inféodés à l’empire ce qui leur permet de gérer comme ils le souhaitent leur territoire, de bénéficier du soutien de l’empire mais aussi de devoir respecter certaines obligations.
Du point de vue des obligations, chaque territoire est contraint de verser un tribut à l’Empire Atlec. Ce dernier est renégocié de manière régulière (tous les 3 à 5 ans) mais ne doit pas, selon les règles atlèques, rendre impossible la vie dans ces territoires. De même en cas de famine au sein de l’empire, le territoire doit envoyer autant de ressources alimentaires que possible aux régions touchées s’il en a la possibilité. Ces territoires doivent répondre aux appels aux armes de l’empire en envoyant des hommes si un paretche en fait la demande. Ils ne peuvent de plus pas déclencher d’actes de guerre sans l’accord de l’empire, mais si on les attaque, ils sont libres de répliquer voire de mener le combat

jusqu’à la cité adverse. Ces territoires doivent aussi participer à l’entretien des infrastructures les reliant à l’empire et celles passant par leur territoire comme les aqueducs et les routes et protéger les marchands traversant leur territoire.
En contrepartie ces territoires peuvent à tout moment demander l’aide de l’empire pour faire face à une crise (maladie, famine, voisins belliqueux…) et l’empire est tenu de leur venir en aide sans demander de contrepartie. Ils sont de plus libres dans leurs gestion interne et ne sont pas tenus par les lois applicables au sein de l’Empire Atlec y compris les règles liées à la manière de mener une guerre.
Pour surveiller ses territoires, l’empire y envoie une petite délégation menée par un paretche dont la charge est souvent vue comme assez prestigieuse. Ayant un titre très variable, il jouit d’un statut particulier sur le territoire et non seulement il participe à toutes les assemblées locales, mais joue aussi le rôle de conseiller, d’intermédiaire avec l’Empire Atlec et veillent à ce que les crises de successions se passent bien (du point de vue de l’Empire Atlec). A noter que si ces derniers ont parfois très mauvaise réputation au niveau local et sont souvent perçus comme des espions gênants, dans les faits ces paretches sont souvent d’ardents défenseurs de ces territoires n’hésitant pas parfois à s’opposer à d’autres officiels de l’Empire Atlec pour trouver le meilleur compromis… bien qu’ils obtiennent souvent gain de cause, cela leur coûte parfois leur poste.
Les terres libres
Les terres libres sont le nom donné à des territoires que l’Empire Atlec considère comme lui appartenant mais qu’il laisse à ses occupants actuels sans rien demander en retour. Dans les faits il s’agit le plus souvent de territoire plus ou moins enclavés dans l’Empire Atlec mais étant trop difficile à contrôler et/ou n’ayant pas de ressources intéressantes. Parfois ces territoires sont plus ou moins officialisés par des accords passés avec certaines tribus ou par des décrets émanant de l’empire. Dans tous les cas, ces terres ayant été concédées par l’empire, ce dernier se réserve le droit unilatéral d’y intervenir militairement ou de les réintégrer en établissant des colonies. C’est au sein de ces territoires qu’au fil du temps ont été repoussés des tribus oxotllies comme les maras des jungles ou les cutchakans à l’ouest dans une grande bande de terre particulièrement aride nommée « terre de l’aigle ».
Organisation politique
L’Empire Atlec se distingue très fortement des autres puissances par son organisation à la fois très centralisée et hiérarchique, mais aussi par son aspect bicéphale, le pouvoir étant globalement divisé entre les prêtres et les paretches (ou administrateurs).
Au sommet de l’empire on trouve principalement deux entités desquelles découleront toutes les autres l’apuchamak et l’allichakatin. L’apuchamak est le dirigeant de l’Empire Atlec. Il est l’autorité suprême devant toutes les autres et est en poste à vie. Considéré comme ayant été mis en place par le qetec (dieu tutélaire) des atlecs, il est en théorie le seul à pouvoir déclarer la guerre, la paix, les accords diplomatiques et c’est de lui que découle tous les pouvoirs. Il a pour tâche de nommer les principaux paretches et membres de l’allichakatin, de promulguer les lois qui s’appliqueront dans tout l’empire. C’est aussi l’apuchamak qui donne la valeur des monnaies pour tout l’empire. L’allichakatin de son côté est composé des 7 hauts prêtres des 7 principaux temples de la capitale, chacun étant affilié à un patchama (voir divinités). Nommés à vie et révocables par l’apuchamak, ils ont trois principales tâches : choisir l’apuchamak et le conseiller, nommer les hauts prêtres de l’échelon inférieur, promulguer les lois qui s’appliqueront uniquement aux atlecs. A noter que ces lois doivent être approuvées par l’apuchamak. Si en théorie l’allichakatin est subordonné à l’apuchamak, dans les faits les choses sont souvent plus complexes l’allichakatin s’arrangeant pour choisir un apuchamak influençable.
En dessous de cette tête, l’organisation politique repose sur un système pyramidal composé de 4 échelons à savoir :
-la région: sukuti naupusu
-la province: sukuti pukallca
-le district: sukuti kisayllapu
-le village
A chacun de ces 4 échelons on trouve deux entités dirigeant conjointement à savoir le haut prêtre dirigeant le principal temple local et un paretche (administrateur). Au plus haut niveau les hauts prêtres en charge des régions sont désignés par l’allichakatin (avec accord de l’apuchamak) et les paretches en charge des régions sont directement choisis et révocables par l’apuchamak. Par la suite, à chaque échelon le haut prêtre est nommé et révocable par le haut prêtre de l’échelon supérieur. Le cas du paretche est quant à lui plus complexe. En effet, le principe est qu’à la mort, révocation ou démission d’un paretche, ce dernier désigne son successeur. Pour cela il faut que ce successeur soit d’origine atlèque et ait étudié au sein d’une école religieuse. Il sera alors envoyé auprès du paretche de l’échelon supérieur qui lui fera passer divers tests pour déterminer sa compétence et en cas de réussite, il prendra la place de son prédécesseur. Si ce cas est assez commun le successeur étant alors souvent un fils du paretche quittant son poste, plusieurs choses peuvent changer la procédure. Le haut prêtre du lieu de la passation peut émettre un avis défavorable et proposer un autre candidat, le candidat peut échouer, le haut prêtre du lieu où le paretche est examiné, s’il assiste à l’examen, peut déterminer qu’il n’est pas apte à prendre la charge de son prédécesseur etc… Dans tous les cas le résultat sera similaire, le paretche ayant fait passé l’examen et éventuellement le haut prêtre du même échelon ou de l’échelon du candidat enverront des messagers aux familles de paretche, mais aussi aux écoles religieuses pour appeler des candidats. Pour l’échelon des villages, l’appel est ouvert à toute personne ayant reçu un avis favorable d’un haut prêtre ou ayant « une éducation suffisante ». Les candidats seront alors départagés par une série de tests (lecture, droit, morale, connaissance de l’histoire, de l’administration…). Le meilleur candidat sera alors sélectionné par le paretche de rang supérieur et prendra rapidement son poste. A noter que pour les rangs les plus bas, ces examens sont souvent un moyen de montrer ses compétences et de trouver des places au sein de l’administration… de même les candidats intéressants peuvent être retenus au cas où un autre poste de paretche se libère ou se voir attribuer certaines charges.
Dans tous les cas haut prêtre et paretche ont pour rôle d’administrer le territoire sur lequel ils se trouvent (en plus du rôle cultuel pour le prêtre). Si les tâches varient en fonction de l’échelon, la principale est de faire respecter les décisions des échelons supérieurs. Plus précisément le paretche : fait appliquer les lois de l’empire, arrange la récolte des impôts, veille au bon déroulement du commerce, approvisionne le temple en sacrifices, rend la justice civile, s’assure de l’entretien et la sécurité de son territoire et à l’échelon de la province et de la région, lève les troupes au besoin. Le haut prêtre lui traite de tout ce qui relève du culte, effectue ses tâches de haut prêtre et fait appliquer la justice religieuse. Il a de plus la possibilité d’apposer son véto aux décisions du paretche à condition qu’il porte le sujet du litige au paretche d’échelon supérieur.
A cet ensemble, il faut ajouter le cas particulier des Pullcas. Il s’agit de villages d’origine non atlèques mais faisant pleinement parti de l’empire. Dans ces villages, il est de coutume que l’empire assigne un paretche ainsi qu’un prêtre atlec qui joueront en théorie le rôle de chef de village et aura un rôle assez proche d’un paretche classique. Cependant il devra veiller à respecter les règles du peuple qui s’appliqueront dans tous les conflits entre membres non atlec du village, dès lors que ces règles ne vont pas totalement à l’encontre de celle de l’empire. Bien souvent le paretche agira de concert avec un représentant local pour veiller aux bonnes relations et dans territoire isolé un paretche peut avoir à sa charge plusieurs Pullcas. La tâche de paretche d’un pullca n’étant pas héréditaire (et durant souvent un temps limité), c’est souvent là que sont envoyés les candidats prometteurs en attendant un meilleur poste.
Organisation sociale
L’Empire Atlec est divisé en trois grands groupes sociaux ayant chacun des droits et devoirs différents : les atlecs, les non-atlecs et les esclaves.
Les castes atlèques
Au sein de l’Empire Atlec, la population atlèque correspond à environ 1/3 de la population du territoire de l’Empire Atlec. Elle est soumise à des règles strictes et se divise classiquement en trois grands groupes ayant chacune des droits et devoirs spécifiques, mais aussi les possibilités d’union. A noter ce que statut ne s’applique pas à un individu mais est déterminé pour un individu principal (celui de plus haut statut social) ainsi que ses ascendants et descendants directs, mais aussi ses proches vivant sous son toit.
Le groupe supérieur est la caste comprenant les prêtres et paretches. Ici la notion de paretche est à prendre au sens large. Ces personnes appartenant à ces groupes et leur famille proche (ascendants, descendants directs et autres membres vivant sous leur toit) font partie d’une certaine élite. Bien que divisé en plusieurs strates avec des variations dans leurs droits, tous peuvent mettre leurs enfants dans les écoles religieuses ce qui leur ouvre la possibilité de maintenir le statut de leur famille sur la durée (les enfants pouvant alors devenir prêtres ou paretches). Ils ne sont pas soumis à l’impôt et se voient généralement attribuer plus de terres pour subvenir à leurs besoins personnels. Ils sont cependant soumis à des règles plus strictes en matière de morale et l’on attend d’eux un comportement exemplaire et des dons réguliers aux temples. Ils sont généralement sanctionnés de manière bien plus lourde pour toute infraction relevant de la justice religieuse. De plus les paretches au sens strict ont la possibilité d’être polygames (pour les hommes) en fonction de leur échelon. 2 pour un paretche de village, 3 pour le district, 4 pour la province et 5 pour la région. Vue comme une caste supérieure, cet ensemble est assez fermée bien que des possibilités d’ascension sociale soient possibles pour certaines personnes réussissant à obtenir des charges de paretche. De même certains guerriers appartenant à un ordre noble (guerrier aigle, jaguar, serpent…) et s’étant distingués obtiennent le statut d’anancha et sont considérés comme des paretche. Ceci s’applique parfois à certains artisans et artistes très réputés qui obtiennent le statut de cachatu. Ces titres ne peuvent qu’être octroyées par un paretche de Province ou de rang supérieur. Il arrive aussi qu’une personne perde sa charge de paretche (plus rarement de prêtre), perdant ainsi son statut et ses droits. A noter que les paretches, prêtres et personnes recevant une charge de paretche ont l’interdiction de pratiquer le commerce. Enfin certaines personnes peuvent obtenir le droit d’inscrire leur enfant à une école religieuse offrant alors une chance d’ascension sociale à ces derniers même si elle reste maigre.
A cette caste supérieure s’accole un statut un peu à part celui des tawatans. Souvent issus de familles de la caste supérieure il s’agit de personnes ayant obtenu l’autorisation de former une troupe. Relativement libre dans l’usage de leur troupe, ils ont le devoir de répondre lorsque qu’un paretche de région ou de province fait appel à eux. Leur statut est proche de celui des paretches et ils ont de plus l’obligation à chaque expédition militaire de donner 1/3 des captifs faits au combat par leur troupe aux temples pour sacrifice.
Le reste de la population à quelques exceptions compose la caste inférieure. Très diverses en matière de ressources on y retrouve les exploitants, les artisans, les artistes, les serviteurs… L’ensemble de cette population est soumis à l’impôt selon la nature de leur travail et se voit remettre un petit lopin de terre où elle pourra cultiver. De taille assez réduite, la taille du lopin dépend du nombre d’habitants dans l’ilot d’habitation (voir urbanisme) et est censé permettre à ceux qui y vivent de subvenir à leurs besoins. Les membres de cette caste ont de plus un accès gratuit et pour tous à une école ainsi qu’à des soins gratuits les médecins étant rémunérés par les autorités locales.
Entre ces deux groupes on trouve plusieurs situations particulières comme les médecins, les professeurs ou les marchands. Bien que théoriquement rattachés à la caste inférieure, ils ont généralement des droits et devoirs particuliers. Les médecins s’ils sont installés en ville doivent déclarer leur activité à l’administration locale. Ils ne paient pas d’impôts mais sont au contraire employés par le paretche pour soigner tout habitant dans le besoin. En contrepartie ils ne font pas payer leurs consultations aux habitants même si ces derniers leur donnent souvent une compensation en échange des soins. Les professeurs civils sont dans une situation similaire. A noter qu’une part non négligeable des enseignants sont des prêtres. Les marchands eux doivent être reconnus par le paretche local pour exercer leur activité. Leur impôt se fait toujours sur ce qu’ils rapportent de leur voyage et ils doivent rapporter toute information susceptible d’intéresser l’empire.
Enfin en dessous de ces castes on trouve les voyageurs, prêtres errants, mercenaires sans domicile et vagabonds. Ces derniers sont considérés comme hors du système de caste. Ils ne paient en théorie pas d’impôts mais n’ont pas accès à un logement, à une école ou à un médecin gratuit. A l’exception des prêtres errants, cette caste est très mal vue.
Les non-atlecs
Le cas des non atlecs est un cas assez particulier. On regroupe ces derniers sous l’appellation d’achamilts et ces derniers ne sont pas soumis au rude système de caste atlec. Ils sont ainsi sur de nombreux points sensiblement plus libres. De manière globale l’empire tente de respecter les coutumes, croyances et traditions de ces peuples dès lors qu’elles n’entrent pas en conflit direct avec les règles de l’empire. Ainsi s’il est interdit pour les atlecs de la caste inférieure de manger de la viande hors de certains jours, où s’ils doivent participer à certaines cérémonies, faire des saignées à certaines périodes etc… Ces règles ne s’appliquent qu’aux atlecs. Si le conflit ne concerne que deux achamilts, on aura tendance à privilégier leurs droits et coutumes si le problème n’est pas lié au droit atlec. Autre point important ils disposent généralement de leurs propres prêtres et parfois de leurs temples bien qu’ils puissent faire appel aux prêtres. En contrepartie les achamilts ont souvent moins de droits, ne peuvent pas devenir paretches au sens strict et hors de cas exceptionnels ne peuvent pas devenir haut prêtre, paient plus cher leurs emplacements au marché, etc...
On distingue quatre catégories d’achamilts :
-les « sapay achamilts » (achamilts estimés) : ce statut est le plus proche des atlecs. Il s’agit d’achamilts vivant en territoire atlec et ayant choisi de payer un impôt similaire à celui des atlecs avec en plus une période de service au sein des armées de l’empire durant au moins cinq campagnes. Ils ont des droits similaires aux atlecs et peuvent même sous certaines conditions obtenir des charges mineures de paretches et ont généralement des parcelles de terre un peu plus petites.
-les « pascassas achamilts » (achamilts libres): ce statut s’applique par défaut à tout non atlec sur le territoire qui n’est pas un esclave. Elle garantit une plus grande liberté à l’individu et sa famille que s’il réside sur un territoire et sauf cas exceptionnel, cet impôt ne peut pas prendre la forme d’un recrutement dans l’armée. En revanche, les pascassas achamitls se voient attribuer des parcelles de terres sensiblement plus petites, et les médecins peuvent librement décider de leur faire payer leurs consultations. Le paiement des places de marché leur est sensiblement plus cher de même que tout activité demandant de faire appel à l’administration.
-les « pontos achamils » (achamilts voyageurs): ce statut s’applique à tout non atlec se trouvant dans un lieu où il ne réside pas. Il n’y paie pas d’impôts mais paiera les services dont il aura besoin à un prix plus élevé.
-les « pullcas a achamilts » (achamilts des pullcas): il s’agit d’un cas un peu particulier puisqu’ils sont considérés comme étant à la fois membres de l’empire et ne dépendant pas de ce dernier. En effet au quotidien ils sont soumis aux règles de leur communauté et leur impôt dépend à la fois des règles de cette dernière et de leur paretche. Bien souvent cet impôt est relativement élevé mais ils ne peuvent pas être enrôlés de force dans les troupes.
Les esclaves :
Les esclaves représentent entre 1/4 et 1/6 de la population en dehors des pullcas. Pouvant être de diverses origines y compris atlèque, le statut d’esclave est différent des autres dans le fait qu’il s’applique à un individu isolé et non pas à un groupe familial. Bien que devant effectuer les volontés de leurs maîtres les esclaves se doivent d’être biens traités, et le maître doit respecter leurs croyances. Le maître doit pourvoir à leurs besoins (nourriture, habillement, logement, soins…) et leur faire porter un collier à barre en signe distinctif. Un esclave qui serait maltraité pourrait aller se plaindre en justice et, s’il obtient gain de cause pourra non seulement obtenir sa libération mais aussi obtenir réparation de la part de son ancien maître. La notion de maltraitance est toutefois très relative.
Derrière le terme esclave se cache en vérité plusieurs réalités très différentes juridiquement :
-les esclaves volontaires : il s’agit d’un cas particulier touchant les personnes fortement endettées ou dans une extrême pauvreté. La personne trouvera alors une personne riche et passera un contrat devant elle et un membre de l’administration. La personne fera un prêt d’une certaine somme au demandeur et une fois que ce dernier aura dépensé toute la somme, elle deviendra son esclave pour une durée déterminée ou jusqu’à la mort de son maître. Durant leur service ils ne pourront pas être vendus et auront le droit de poursuivre leurs activités en parallèle. Ces esclaves doivent être particulièrement bien traités et ils ont la possibilité de transmettre cette charge d’esclave à un autre membre de leur famille.
-les esclaves de droit : il s’agit d’une personne réduite en esclavage auprès d’une autre personne par décision de justice. Généralement cela est fait en réparation d’un préjudice ou d’une dette et pour une durée déterminée. Ces esclaves ne peuvent ni être vendus ni sacrifiés sans leur consentement. Dans certains cas le juge peut décider que la charge d’esclave est transmissible à un autre membre de la famille.
-les esclaves perpétuels : ils sont généralement des prisonniers de guerre ou des enfants d’autres esclaves perpétuels. Ces esclaves peuvent être vendus ou achetés (souvent via un intermédiaire se chargeant des ventes) librement et peuvent aussi être sacrifiés dans certaines conditions. Ils sont aussi parfois libérés par leur maître pour service rendu, suite au décès de leur maître ou par certaines actions. Moins libres que les autres, ils possèdent malgré tout de nombreux droits et tout mauvais traitement excessif est lourdement sanctionné. Parfois payés pour leurs services ou encore autorisés à se marier, ils ne peuvent pas posséder de terres et ne sont jamais atlecs.

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