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La médecine

Elément important de la vie quotidienne des peuples, les capacités à soigner blessures et maladies s’est développée tout au long de l’histoire en passant par divers moyens. De manière générale il s’agit d’une activité très spécialisée réservée à une personne déterminée qui hérite souvent de cette tâche par ses parents y compris dans les petits villages. 

Les médecins

On trouve principalement trois types de personnes pouvant exercer ce type de tâches ; les herboristes qui sont des spécialistes de la médecine à proprement parler, les chamans réputés pour leur aptitude à fabriquer de puissants remèdes et certains prêtres. 

Les herboristes aussi nommés guérisseurs ou médecins sont à la fois les plus spécialisés et les plus communs. Bien que certains aient pu étudier au sein de la prêtrise la plupart détiennent leurs connaissances de leurs prédécesseurs et de leur propre expérience. Très respectés au sein de toutes les cultures, ils sont généralement les premières personnes vers qui l’on se tourne pour soigner des blessures et/ou des maladies. Le statut des médecins est d’une telle importance qu’une personne exerçant l’herboristerie en n’ayant pas de connaissance dans le domaine ou donnant de faux remèdes sera souvent considéré comme un grave criminel. 

Les chamans sont par nature touche à tout à la fois devins, mystiques et garants de savoirs anciens, ils sont aussi très souvent des guérisseurs utilisant leurs connaissance des plantes et des esprits pour préparer des remèdes d’une grande efficacité. Si dans les petites communautés cutchakans et oxotllis, ce rôle de guérisseur est pleinement assumé remplaçant souvent un herboriste, chez les autres peuples, les chamans sont souvent plus isolés et contactés lorsque les herboristes n’arrivent pas à soigner ou sont absents. 

Il est assez rare que les prêtres s’intéressent à la médecine et prodiguent des soins et ceci pour plusieurs raisons. La première est que leur principale tâche est de nourrir les dieux.  A ce titre du point de vue d'un prêtre le meilleur moyen de lutter contre la maladie serait de faire en sorte de satisfaire les dieux en les nourissants. Cela peut aussi passer par des rites visant à éloigner les mauvais esprits. Ils ont aussi pour tâche de veiller à ce que les leurs se comportent bien évitant ainsi certaines maladies. De plus, il est extrêment rare que les prêtres connaissent les rites de soins et encore plus rare qu'ils y fassent appel. Dans les petits villages les rites connus auront bien souvent plus trait au fait de fertiliser la terre, contrôler la pluie ou les eaux etc…  Dans les grandes villes cette connaissance reste tout aussi rare et même ceux connaissant les rites les utilisent rarement de par le danger qu'ils représentent. En réalité seuls les prêtres du culte de Patchama Cucualtan sont vraiment reconnus pour avoir ses connaissances. Cependant ces derniers n’offrent pas leurs services au commun réservant ces rites comme un dernier recours pour sauver un membre de l'élite. Ce service appelera souvent un paiement important et le don de divers sacrifices au temple, parfois un membre de sa propre famille. A noter toutefois qu'en de rares cas, de rares tawattans de l'empire atlec disposant de relatiosn et de moyens débauchent un prêtre capable de soigner un officier mortellement blessé si aucune autre solution n'est possible. 

Où mettre les malades

Dans Catchaluk il n’existe pas vraiment d’hopital ou de dispensaires. Quand une personne est malade elle devra généralement rester chez elle ou le médecin pourra venir la soigner. Dans les cas où le patient nécessite beaucoup de soin, il arrive aussi que ce dernier soit acceuilli un temps chez les médecins qui possède généralement une petite habitation à destination de quelques malades. Parfois en cas d’une maladie très grave il arrive que la personne soit isolée même si cela reste très rare. Cet isolement se fait généralement au sein de l’ilot d’habitation ou, dans certains cas, dans des zones de quarantaines décrétées lors de certaines épidémies. 

Les maladies

L’une des constantes des peuples de catchaluk est leur vision du corps de, la santé et de la maladie. En effet tous considèrent que la pleine santé est la situation normale d’une personne et que cette dernière repose sur un équilibre entre différents composants de l’esprit et/ou du corps les deux étant liés. Là où l’on trouve des différences importantes réside dans la manière dont se conçoit et se divise le corps et l’esprit. Dans tous les cas, une personne malade est une personne ayant un déséquilibre interne de son corps ou de son esprit. La maladie n’est cependant pas exactement le déséquilibre. En effet, une croyance commune veut que le corps est naturellement équilibré. La maladie provient alors d’un élément, physique ou non, ayant pénétré le corps ou l’esprit et provoquant ce déséquilibre et c’est de ce déséquilibre que viennent les symptômes.

 

L’une des questions essentielles que devra se poser le guérisseur sera donc de se demander d’où vient cette maladie. Cette question connait de nombreuses réponses. On trouve d’abord tout un ensemble de causes courantes comme le vent, des animaux, des blessures, l’alimentation, l’eau… mais aussi des esprits (invoqués ou non par un sorcier). Dans certains cas, cela peut aussi venir d’évènement traumatiques qui embrumes l’esprit ou de mauvaises actions pesant sur la conscience. Enfin dans de très rares cas, la maladie est attribuée à une malédiction ayant frappé l’individu même si ce cas est un peu à part. Pour certains peuples comme les atlecs, aweches, pochtans ou encore toxcecs, le calendrier peut avoir une grande influence sur le développement de maladies. Il est à noter que si les malédictions sont un peu à part, dans l’esprit des peuples de catchaluks, il n’existe pas de réelles distinctions entre les maladies dont l’origine serait surnaturelle ou non. De plus, les causes de maladies ne sont pas forcément exclusives l’une de l’autre.

Le prix de l'isolement

La plupart des tribus oxotllies sont très méfiantes vis-à-vis des autres peuples et évitent les contacts avec ces derniers. Ce manque de contact peut avoir des conséquences désastreuses lorsque des explorateurs venant de ces peuples rencontrent des tribus oxotllies. En effet ces derniers apportent parfois des maladies avec eux. Les populations oxotllies n’y étant pas habituées cela peut provoquer des épidémies qui seront d’autant plus dévastatrices que les tribus sont isolées. Par le passé cela a parfois entrainé la disparition de tribus entières et cela entretient la méfiance de nombreuses cultures oxotllies vis-à-vis de ces étrangers dont la simple présence pourrait apporter le malheur ou des malédictions.  Cette situation touche beaucoup moins les peuplades oxotllies entretenant de nombreux liens que ce soit directement avec les étrangers ou indirectement avec d’autres tribus elles même en contact avec les étrangers.  

Les moyens de soigner

La guérison de la maladie demande avant tout l’identification de cette dernière. Si chaque peuple possède sa propre approche de la question on retrouve généralement l’examen du corps et des substances émises (selles, urine, pue, saignements…), l’étude des symptômes et de leur évolution, l’entretient avec le malade mais aussi, parfois la divination ou l’étude du calendrier. Une fois la maladie identifiée, la première étape sera de purger le corps de cet élément indésirable (souvent par saignée ou vomissement) avant de le rééquilibré. Ce n’est qu’une fois purgé que le malade peut recevoir un traitement qui va le rééquilibrer et donc faire disparaitre les symptômes. Parfois si le guérisseur estime qu’un esprit est responsable de la maladie, il fera en sorte de chasser ce dernier par des fumigations pour éviter qu’il ne revienne contaminer le patient. Une maladie liée à une malédiction serait encore plus complexe car elle impliquerait des rites spécifiques pour calmer la divinité.

 

Plus ou moins évoluée selon les peuples, la médecine repose sur tout un ensemble de pratiques qui ne sont pas exclusives l’une de l’autre. Il est assez rare, qu’un médecin se spécialise dans une de ces activités à l’exception de médecins des grandes villes. Les principales sont :

-l’herboristerie : surement l’élément le plus commun du savoir médical il repose sur la connaissance des plantes mais aussi d’élément d’origines animales et minérales pour préparer des remèdes. Demandant une bonne expertise, les remèdes créés peuvent prendre de nombreuses formes : cataplasmes, fumigations, baumes, infusions, plats…

 

-la chirurgie : pour les peuples de catchaluk, elle est considérée comme l’utilisation de la connaissance du corps humain et de son fonctionnement au sens large. Elle regroupe tout un ensemble de pratiques allant de la remise en place des os aux opérations, en passant par les trépanations. Très développée chez les atlecs, elle nécessite souvent l’usage de lames en obsidienne particulièrement affutées qui, si elles sont mal utilisées, peuvent se briser lors des opérations et aggraver la situation. De manière globale les chirurgies invasives sont extrêmement rares et rarement fructueuses. 

 

-les rituels : il peut s’agir de danses, de musiques, le jeune etc… s’ils sont censés participer à la guérison du corps, ils ont aussi pour tâche de le soutenir dans sa guérison, chasser des esprits et éviter que d’autres maladies ne viennent infecter le patient.

 

-les activités spécifiques : ce seront des actes que devra effectuer le patient pour guérir plus facilement. Généralement cela prend la forme d’exercices physiques, de sortis régulières, de contraintes alimentaires ou encore de bains de vapeur réguliers.

 

-les sacrifices : plus rares il arrive que des maladies soient attribuées à une divinité. C’est notamment le cas chez les atlecs et aweches. Dans ce cas le guérisseur conseillera au patient de d’offrir un sacrifice à la divinité en question pour faciliter la guérison. Le patient devra alors apporter un animal au prêtre qui lui fera le sacrifice. Cette pratique est absente chez les oxotllis, tiguis, tucoyas et mapanitls.

 

-consommation de substances : surtout présentes chez les oxotllis et tiguis, il arrive que le malade doive consommer des plantes aux vertues psychotropes pour soigner sa maladie. Cela est surtout le cas quand la maladie est censée avoir déréglé l’esprit ou que l’infection y a démarré.

La maladie mentale

La maladie mentale est considérée par la plupart des peuples de Catchaluk comme une maladie comme les autres. Ayant des sources différentes, selon leur nature, on les associe souvent à de mauvais esprits ou des déséquilibres internes. Le siège de ces maladies est réputé être le cœur dont on dit qu’il pourra être faible (dépression), brisé (schizophrénie), froid (psychopatie), troublé (bipolarité)… Pour traiter ces maladies il est courant de faire appel aux mêmes techniques que la médecine traditionnelle. Chez la plupart des peuples à l’exception des tiguis et oxotllis, ce traitement s’accompagne le plus souvent de discussion avec le malade pour tenter de comprendre l’origine du trouble et aider le patient à guérir.  A l’image d’autres disciplines, il n’est pas rare dans l’Empire Atlec de trouver des médecins spécialistes des troubles du cœur.  

Les handicaps

La question du handicap est une question complexe sur laquelle il est difficile de faire des généralités. En effet l’approche de cette problématique varie plus ou moins fortement non seulement à l’échelle des peuples mais aussi en fonction du statut social de la famille et d’une famille à l’autre. Bien souvent un handicap sera plus facile à vivre au sein d’une famille aisée qu’au sein d’une famille pauvre. Dans tous les cas la perception et les adaptations au handicap sont souvent assez différentes en fonction de deux critères : la nature de ce handicap mais aussi les « causes » de son apparition. Sur ce dernier point on distingue clairement les handicaps issus de blessures ou d’accidents (vus comme de simples conséquences de malchance ou d’erreurs) de ceux apparus dès la naissance ou suite à une maladie. A noter que certains handicaps apparaissant après plusieurs années sont le plus souvent considérés comme n’étant pas présents de naissance mais issus de maladies. 

Dans tous les cas on trouve deux grandes familles d’approches du handicap entrainant des adaptations et réactions très différentes.

Le handicap positif

Pour la grande majorité des cultures (zaoclats, atlecs, aweches, iktomis, tucoyas et akoutlals), le handicap a en réalité une valence plus ou moins positive. Surtout quand il est visible (dimorphisme, albinisme…) mais aussi mental, il est considéré comme ayant une origine divine. S’il est présent dès la naissance, on considère que le qetec ou qu’un patchama a touché l’enfant et y a apposé sa marque. Survenu plus tard dans la vie il serait la conséquence d’une rencontre plus ou moins positive avec une divinité. Dans tous les cas un handicap bien qu’il rende la vie de l’individu plus difficile est traité avec respect et n’est jamais une source de moquerie ou de mépris. Au contraire on considère souvent que les individus avec un handicap ont un lien particulier avec le surnaturel. Ceci étant dit cette approche et les adaptations faites sont très variables. 

Chez les atlecs mais aussi chez les aweches,  pochtans et iktomis, une personne handicapée même si elle est souvent vue comme différente est très respectée. Certains handicaps sont d’ailleurs vus comme plus « nobles » et importants que d’autres. Dans tous les cas les personnes handicapées sont vues comme faisant pleinement partie de la société. A ce titre ils ont les mêmes droits que les autres et doivent participer aux tâches communes. Cependant les réponses à apporter face au handicap sont considérés comme devant être apportées par le groupe. C’est au groupe à s’adapter au handicape et non l’inverse. Ainsi si une personne avec un handicap doit participer aux activités collectives y compris à l’impôt par le travail, il ne doit le faire que dans les limites de ses possibilités. Dans ce cas, il pourra parfois se voir confier des tâches parfois attribuées à un autre genre ou plus adaptées à sa condition sans que cela ne pose de problème. Les familles prennent doivent prendre soins des leurs et si elles n’en sont pas capables en raison du handicap d’un ou plusieurs de ses membres c’est la communauté (ses voisins, ses proches ou les autorités) qui l’aident à pallier à ses difficultés. De même le fait d’avoir un handicap n’est jamais un frein à l’accès à certaines professions dès lors que ce dernier ne gêne pas l’activité (ex : une personne née avec des jambes atrophiées pourra tout à fait devenir paretche). C’est enfin parmi ces cultures qu’on trouve la plus forte protection des personnes handicapées. S’attaquer à une personne en raison de son handicap ou tuer son enfant car il est handicapé est très sévèrement puni. 

On trouve une approche similaire chez les akoutlals où l’on incite tout de même les personnes à cacher leur handicap et la souffrance qui y est liée autant que possible. Chez les tucoyas et certains oxotllis certains handicaps sont même vus comme des prédispositions à devenir chamans. 

Les zacoalts, exception faite des pochtans et mapanitls ont une apparence assez différente des choses. Si globalement on retrouve la même bienveillance et la même intégration des personnes souffrant de handicap à la société, il existe des différences notables. Le lien entre le divin et le handicap est exacerbé pour ce peuple aussi ces personnes sont considérées comme étant vraiment à part. Dans ce contexte, les notchapas accueillent les personnes ayant certains handicaps au sein de leur cours. Ces derniers ont alors une vie opulente, se voient remettre de nombreux bijoux et ont droit à un traitement particulier. Au service du notchapa ils jouent alors divers rôles selon leurs aptitudes (conseillers, amuseurs, serviteurs etc…). Le revers de la médaille est que bien souvent ils n’ont pas le droit de quitter le palais. Chez les zacoalts huitzes et toxcecs les choses vont même plus loin et ces derniers sont regroupés en fonction de leur handicap et n’ont le droit de se marier qu’entre eux pour préserver leur nature semi divine. De par leur nature exceptionnelle, ces personnes sont aussi vues comme d’excellents sacrifices pour les évènements importants et plusieurs handicaps sont liées à des divinités précises. Enfin le handicap étant lié à la divinité, nombre de souverains zacoalts se font représenter comme ayant un handicap (acromégalie, pieds bots, polydactylie, gigantisme…) pour souligner leur nature semi-divine. 

Le handicap négatif

Il existe à l’inverse des cultures ou le handicap dès lors qu’il n’est pas issu d’une blessure ou lié à une maladie précise possède une valence extrêmement négative.

Chez les tiguis un handicap est vu comme un message divin particulièrement négatif voir une malédiction. Présent à la naissance il est vu comme un message du qetec qui réprouve l’union. L’enfant est alors tué pour lui éviter une vie de malheur et de souffrance et les parents ont l’obligation de se séparer. Si le handicap survient plus tard dans la vie pour une raison inconnue il est alors sujet à interprétation. S’il fait suite à une mauvaise décision il est vu comme une punition, parfois on l’attribue directement aux mauvaises actions du maopetecl. D’autres fois il est vu comme le fruit d’une malédiction. Dans tous les cas la situation est très mal vécue tant par la victime du handicap que par son waaketcha. La personne sera souvent mise au ban de la société voir dans certains cas sera chassée. Souvent ces personnes se lanceront dans des actes inconsidérés pour obtenir une mort digne d’une meilleure vie. 

Chez la plupart des cultures oxotllies le handicap est souvent vu comme l’action d’un mauvais esprit ou une malédiction. Les personnes handicapées suscitent la méfiance surtout quand le handicap en question est très visible. On pense en effet que ces personnes ont un penchant pour le mal et la sorcellerie. Bien qu’elles ne soient pas forcément rejetées, elles sont en général très mal intégrées et moins bien nourries que les autres. 

Chez les cutchakans la question est plus complexe. D’une part ces derniers partagent la vision positive du handicap comme étant une marque divine. Cependant, du fait du mode de vie des cutchakans, certains handicaps sont perçus comme trop importants (tout ce qui touche à la locomotion). Si de nombreuses adaptations sont possibles pour les adultes, il n’est pas rare qu’un enfant né avec un handicap évident qui lui rendrait la vie difficile soit abandonné dans la nature et ce d’autant plus si la tribu est petite, vit dans un milieu très hostile ou manque de ressources. Cet abandon est vu comme une acte grave et vécu comme un véritable déchirement qui affectera tout le groupe.

Les personnes de petite taille

Les personnes de petite taille jouissent d’une place toute particulière chez les peuples ayant une vision positive du handicap. En effet ils sont souvent considérés comme ayant un lien particulier avec Patchama Ainty et sont symboliquement liés aux cabaps qui portent le ciel. Souvent considérés comme ayant une intelligence supérieure à la moyenne, ils sont souvent représentés aux côtés des personnes d’importance. Durant de nombreux rites ils sont utilisés à la place des enfants car jugés plus fiables et dignes. 

Les poisons

Issu de diverses plantes ou de venin d’animaux, leur ingestion par inadvertance ou la morsure d’un animal venimeux est un souci auquel doit savoir faire face tout médecin. On trouve aussi des individus spécialisés dans les poisons mais ces derniers sont non seulement très rares mais aussi suscitent une grande méfiance. Généralement ils ont leur place à la cour de personnes importantes où leur tâche sera d’éviter que leur maître ne soit victime d’un plat empoisonné.

Le poison est couramment utilisé pour la chasse surtout par certains peuples comme les oxotllis et dans une moindre mesure les zacoalts huitze. En revanche son usage militaire est extrêmement mal vu que ce soit au sein des ordres guerriers (sauf certains guerriers serpents déviants) ou au sein des troupes de conscrits. Au sein de l’Empire Atlec, l’utilisation de poison est même proscrite pour les troupes et tout contrevenant et théoriquement gravement châtié. De même son usage est vue comme une chose honteuse (même pour la chasse) chez les tucoyas et tiguis. A l’inverse le poison est parfois utilisé par certaines tribus oxotllies notamment celles de cultures xibannes et par certains combattants cutchakans. L’usage du poison est aussi et surtout une arme de cour servant souvent à régler les conflits de succession au sein des cités zacoaltes, ou pour écarter un paretche particulièrement gênant au sein de l’Empire Atlec. Certains chamans vendent aussi des poisons dans le but de se débarrasser de personnes contre une certaine somme ou un sacrifice, et d’autres individus encore moins recommandables utilisent leur talent pour le poison pour se faire passer pour de puissants sorciers capables d’invoquer les esprits pour faire du mal aux gens.

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