
Les atlecs
Les atlecs se considèrent comme le peuple élu par les dieux. A la tête d’un grand empire, ils régnèrent durant leur âge d’or sur une vaste portion du monde et sont fiers de leur passé et de leur mode de vie qu’ils cherchent à propager aux autres peuples. Souvent considérés comme arrogants et hautains, les atlecs sont aussi connus pour l’importance qu’ils donnent au respect des règles, des traditions et à la piété filiale.

Apparence des atlecs
Les atlecs sont reconnaissables à leur peau teinte en bleu et à leur crâne allongé obtenu par des méthodes de déformation pratiquées dès la petite enfance à l’aide de cordes et de planches. Hommes comme femme portent les cheveux plutôt longs et la coiffure des femmes de haute société sont parfois très complexes comprenant des perles de bois ou de jadéite, des tissus... Pour des raisons esthétiques et parfois rituelles, les atlecs ajoutent parfois des peintures blanches ou d’un bleu plus sombre à leur visage et utilisent aussi des formes de scarifications rituelles. A noter que les tatouages et autres maquillages sont plutôt mal vus dans la société atlèque. Il existe quelques exceptions à cette règle comme le fait pour les femmes de se teindre les dents en rouge ou noir ou encore pour les membres de la haute société de se faire incruster des pierres précieuses dans les dents.
Très soucieux de leur apparence, l’hygiène a une grande importance dans la société atlèque et mêmes les familles les plus pauvres disposent généralement d'un lieu d'hygiène annexe à leur habitation qu'il s'agisse d'un bain de vapeur ou d'un petit bassin. Les atlecs se lavent le plus souvent possible, au moins deux fois par jour au lever et au coucher du soleil. Ne connaissant pas le savon, les atlecs utilisent à l’instar des autres peuples les fruits et racines de certaines plantes produisant une mousse. Les atlecs se frictionnent aussi le corps avec certaines plantes censées éveiller leur corps.
Pour ce qui est des vêtements on distingue très clairement hommes et femmes. Les hommes ont pour vêtement principal un pagne tombant à l’avant et à l’arrière accompagné d’une tunique avec manches courtes ou sans souvent ouverte sur le devant. Lors des voyages les hommes portent souvent une longue cape recouvrant le dos et un bras. Les femmes quant à elles portent une plus grande variété d'habits. Le splus communs sont de longues robes formées d'une pièce de tissus rectangulaire attachée sous les aisselle. On trouve aussi des jupes elles aussi plutôt longues attachées à la taille par une cordelette ou une ceinture. Cette juppe est toujours accompagnée d'une tunique plus ou moins ample, avec ou sans manches. Parfois elle est remplacé par un large poncho le principal étant de couvrir la poitrine. Hommes comme femme portent des sandales mais ces dernières ne sont décorés que pour certains groupes précis de la population (guerriers, prêtre, paretches, marchands).
Ces vêtements sont souvent colorés et les motifs sont souvent un marqueur régional assez fort. On notera que plus une personne est pauvre et plus le vêtement comprendra de blanc. A l'inverse dès lors que les personnes disposent d'une certaine aisance, les vêtements peuvent être très colorés même si l'on trouve rarement plus de trois ou quatres couleurs par pièce.
A ces vêtement peuvent s'ajouter divers bijoux fait de bois, de pierres précieuses, de jadéite, de coquillage, plumes peaux d'animaux sauvages... on trouve de nombreuses variété de boucles d'oreilles, colliers et bracelets et broches nasales. Les atlecs hommes comme famment connaissent et apprécie l'usage de divers couvre-chefs souvent portés par les personnes aisées ou l'élite.
Bien que pouvant être très riches, il existe certaines convention sur les parures et vêtement. Dans la société atlèque ils doivent représenter l’importance de la personne et son statut social ce qui peut parfois avoir des conséquences fâcheuses pour certains. Par exemple, si un marchand porte des vêtements jugés trop bien pour lui, trop de bijoux etc… il sera moqué et parfois condamné à payer une amende dans certaines cités atlèques. Il est en effet très mal vu pour un atlec de mettre en avant une richesse qui ne correspond pas au statut de la personne.



Culture atlèque
La culture atlèque est particulièrement uniforme du fait de la grande centralisation de l'empire atlec. Pour ce peuple ce sont les intellectuels, les membres haut-placés de l’administration et par-dessus tout, les prêtres qui sont vus comme l’élite dirigeante. Bien qu’ils donnent une grande importance au fait de se cultiver, les atlecs restent un peuple où il existe peu de mobilité sociale d’une génération à l’autre. Malgré tout, les atlecs ne considèrent pas que les personnes de bonnes naissances sont toujours supérieures aux autres. Ainsi il est tout à fait admis qu’un enfant de haute naissance qui ne fait pas ses preuves ou qu’un individu commettant trop d’erreur se retrouve perde son statut. A l’inverse une personne de basse extraction qui ferait ses preuves peut parfois espérer, un enfant ayant des dons hors du communs ou un artiste de renom peut parfois espérer atteindre les classes supérieures. Si le cas de déclassement est tout à fait admis et met un poids sur la haute société, le second cas lui est bien plus rare.
Donnant une grande importance à l’ordre des chose, la société atlec possède un modèle social très rigide ou chacun à son rôle et où les relations entre haute et basse société sont très encadrées que ce soit par la loi ou la morale. Cet aspect s’étend à beaucoup de domaine comme les relations de couples uniquement acceptés entre personne de genre différent ou même de peuple différent hors des mariages diplomatiques, la place de chacun dans le foyer… A ce titre les atlecs possèdent une organisation familiale très patriarcale avec un homme pour chef de famille. Ce dernier a un très grand pouvoir sur les membres de sa famille même si certaines actions (vendre l’un des siens en esclave, transférer son esclavage, tuer un membre de sa famille…) demandent l’accord d’un prêtre. Certains actes comme tuer un enfant mâle sont même inenvisageable. Ce patriarche est aussi celui qui décide des mariages de ces enfants et petits-enfants. On attend cependant du patriarche que ce dernier soit capable de faire preuve d’écoute envers les membres de sa famille et plus particulièrement de ses fils et de sa femme. De plus il est important de garder à l’esprit qu’une femme victime d’u mari violent peut tout à fait demander le divorce. Cependant ceci étant considéré comme une faute envers les dieux, elle devra alors se donner volontairement en sacrifice pour pallier à cela. Dans les fait il est rare que la femme ayant demandé le divorce se sacrifie et le plus souvent elle donnera un sacrifice de substitution. Malgré cela le patriarcat est globalement vu comme étant dans l’ordre des choses dans la société atlec et même si l’on constate des évolutions, les plus hautes sphères de l’administration et de la prêtrise mais aussi les activités guerrières sont réservées officiellement ou tacitement aux hommes. A noté que la société atlèque possède des tâches très genrée, nombre de tâches réservées aux femmes comme le tissage sont considérés avec un très grand respect Bien que la société atlec soit très hiérarchisée et ordonnée, la notion de respect de chacun pour ses compétences et savoir-faire est de mise. Ainsi même si un membre de l’administration ou un prêtre peut légitimement se sentir supérieur à une personne du peuple ou un esclave, il sera très mal vue qu’il cherche à l’humilier. Au contraire il devra le traiter avec respect pour ce que cette personne apporte à la société et les compétences qu’il dispose. Cela n’est cependant plus de mise dès lors que la personne se comporte clairement « hors de sa classe social ». De même une personne de rang supérieure ne devra pas se moquer de la méconnaissance d’une personne de rang inférieur mais au contraire devra l’éduquer et faire preuve de patience et bienveillance. Cette vision des choses se poursuit aussi dans les relations entre les genres mais aussi avec les autres peuples. C’est ainsi que nombre d’atlec se sentant supérieures aux autres peuples chercheront à les « civiliser » tout en préservant leur différence.
L’aspect très fermé de la société atlec est cependant à nuancer. D’une part on trouve une grande variété d’approche des éléments précédents selon les personnes et de manière plus globale les classes les plus aisées auront tendance à être bien plus traditionnaliste. Ceci se retrouve notamment dans une plus grande tolérance de l’homosexualité (pour les personnes non mariées) ou du mariage entre personnes de peuples différent au sein des couches moins aisées. D’autre part sur certains points les atlecs peuvent se montrer tout à fait ouvert sur d’autres questions comme le handicape (ayant souvent une valence positive) ou la transidendité.

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